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Dossier de la Rédaction

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Guillaume Soro pour un débat parlementaire en Afrique

Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a pris la parole mercredi au palais de Verre de Ngoa-Ekellé à l’ouverture de la 2e session ordinaire.

34 minutes. C’est le temps qu’il aura fallu au président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, pour délivrer son discours à l’occasion de l’ouverture des travaux de la 2e session ordinaire de l’année législative 2014. Trente quatre minutes pour faire non seulement le point de l’évolution du panafricanisme africain. Mais aussi, l’occasion pour un appel à une mobilisation générale du continent face à la montée du terrorisme. Avec un accent particulier sur les exactions de la secte islamiste Boko Haram. Pour le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, « la terre de paix et de liberté du Cameroun ne saurait se plier à une nouvelle inféodation. Boko Haram ne combat pas l’injustice. Mais veut la faire prospérer. » Pour Guillaume Soro, avec cette secte islamiste, « ce sont les normes universelles des civilisations africaines qui sont en péril : le respect, l’accueil, le partage, le dialogue, la symbiose réfléchie de nos peuples avec la nature, telles sont les valeurs que Boko Haram piétine avec effronterie et cynisme. » La menace pour lui est d’autant plus grande que, au-delà des menaces sur le Nigeria et le Cameroun, Boko Haram étend ses tentacules sur le Nord du Mali et fait peser la même instabilité sur les pays riverains, dont la Côte d’Ivoire.

En saluant au passage l’action des soldats camerounais sur le terrain, le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a appelé ses collègues parlementaires du Cameroun à comprendre que le combat engagé ne concerne pas uniquement l’exécutif. « Nous parlementaires africains, devons recommander que l’action exécutive soit complétée par une action inter-parlementaire pour sortir de la crise qui menace de contaminer gravement notre continent. » D’où l’appel à l’ouverture d’un débat sur la lutte contre le terrorisme dans un cadre panafricain et inter-parlementaire « et que l’Assemblée nationale du Cameroun organise un séminaire interparlementaire sur les stratégies concertées et coordonnées à développer, dans la lutte contre le fondamentalisme et le terrorisme. »

Revenant sur la crise post-électorale d’octobre et novembre 2010 dans son pays, celui qui a également été Premier ministre s’est voulu formel. Sous l’égide des Nations unies et à la demande des différentes parties ivoiriennes, « L’élection présidentielle ivoirienne d’octobre-novembre 2010 fut l’élection la plus surveillée, je dirais même la plus rigoureuse de toute l’histoire contemporaine de notre pays. C’est un fait incontestable. » Soulignant en fin de compte que « c’est sur la base de faits vérifiés et conformément à des procédures avérées, que les résultats de l’élection présidentielle ont été proclamés. » Pour Guillaume Soro, aujourd’hui « la crise est derrière. Place à présent à la réconciliation nationale qui, il faut l’admettre, a été laborieuse au départ. » Même s’il ne doute pas que ce processus devrait connaître le bout du tunnel dans un avenir proche.


 

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