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Dossier de la Rédaction

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Burundi : la nécessaire décrispation

La tension prévaut toujours au Burundi. La récente visite  des envoyés spéciaux de l’Organisation des  Nations unies, des Etats-Unis, de l’union européenne et  de  l’Union africaine   l’atteste.

 S’ils ont  pu noter  que le pays a fait des progrès louables en surmontant une histoire pénible ponctuée par des conflits ethniques, les émissaires dépêchés auprès du gouvernement burundais se sont dit très préoccupés par  les restrictions de l’espace politique et des libertés civiles qui entravent les activités de l’opposition, de la société civile et  des médias à l’approche des élections générales de 2015 . Les envoyés spéciaux ne se sont pas seulement  contenté d’exprimer leurs  préoccupations après avoir rencontré le président burundais, Pierre Nkurunziza,  ils ont fait part de leur grande inquiétude par rapport à l’évolution du climat politique tout en  dénonçant   des mesures visant à entraver le processus électoral et à empêcher la peine participation de toutes les parties prenantes au processus électoral.

   L’incarcération du président de l’Association burundaise pour la protection des droits humains et des personnes détenues, Pierre-Claver Mbonimpa, participe certainement  des facteurs  qui  alourdissent l’atmosphère politique local. Il  est notamment reproché à ce défenseur des droits de l’homme d’avoir dénoncé l’existence présumée de formations miliaires de jeunes Burundais en République démocratique du Congo pour le compte d’un groupe dissident des Forces  nationales de libération (FNL) . Les partisans du défenseur des droits de l’homme s’attendaient à ce que celui-ci  bénéficie d’une liberté provisoire afin qu’il  puisse comparaître libre. Le gouvernement en a décidé autrement  en   choisissant   une formule  qui  maintient  Pierre Claver Mbonimpa  en prison jusqu’à l’ouverture  de son procès. L’organisation internationale de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch, y a perçu un message très dur adressé à toute la société civile et aux médias pour « tenter de les museler avant les élections de l’an prochain  ». Le  gouvernement burundais n’a certainement aucun intérêt pour que le climat politique se détériore davantage. D’où l’option prise en faveur de la décrispation. C’est donc sous le signe de la décrispation que le gouvernement et les partis politiques ont  signé, lundi dernier, le code de bonne conduite pour  les élections générales libres, apaisées et inclusives en 2015 au cours d’une cérémonie parrainée par l’Organisation des Nations unies.


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