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Dossier de la Rédaction

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Décorés pour leur bravoure

Banda Kani et Pouani Eric ont été élevés au titre de chevalier du mérite camerounais.

Le gouverneur du Littoral, Joseph Beti Assomo, a, au nom du chef de l’Etat, remis des médailles de Chevalier du Mérite Camerounais à deux citoyens. La cérémonie solennelle s’est déroulée dans les locaux de la mairie de Douala 2, en marge de la tournée effectuée par le patron de la région dans cet arrondissement. Les récipiendaires sont ainsi récompensés « à titre exceptionnel » notamment pour leur bravoure et leur sens civique. Le premier, Banda Kani est surtout connu dans la ville pour ses activités politiques et associatives. Cette fois-ci, c’est en partie grâce à lui que les forces de l’ordre ont pu démanteler un gang de malfrats, qui s’était entre autres, rendu coupable du meurtre de deux gendarmes. Selon le gouverneur du Littoral, Banda Kani a ainsi coopéré sans exiger de contrepartie, allant même jusqu’à décliner poliment « la motivation financière » qui lui a été offerte par les autorités administratives, en se satisfaisant d’avoir fait son devoir de citoyen.

Le second récipiendaire, Pouani Eric, est un taximan qui, au péril de sa vie, s’est lancé à la poursuite de brigands s’étant rendu coupables d’agression sur des militaires étrangers venus à Douala pour un exercice militaire. En marge des manœuvres militaires, les soldats avaient profité d’un break pour visiter la ville au moment de leur agression. Témoin de la scène, le taximan a pu rattraper les malfrats après une course poursuite dans les quartiers et récupérer les biens subtilisés aux militaires, avant d’être assisté par les forces de maintien de l’ordre. « Sa bravoure a permis au Cameroun d’éviter un incident diplomatique », déclare Joseph Beti Assomo, tout en permettant aux expatriés de repartir avec une meilleure image du Cameroun. Celle d’un pays où règne la sécurité, avec des citoyens prêts à venir aide. Dans ce cas également, aucune contrepartie financière n’a été exigée par le taximan.

Aussi, à travers ces deux exemples, le gouverneur du Littoral a tenu à rappeler que la sécurité n’est pas seulement l’apanage des forces de maintien de l’ordre, mais une responsabilité partagée avec les populations, entre autres, à travers le renseignement. Car pour les autorités administratives, ne pas dénoncer des agissements louches ou faire preuve de mutisme peut s’apparenter à de la complicité avec les malfrats.

Steve LIBAM


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