Rien à faire, le Brésil et nous ce sera toujours une histoire d’amour. Même si les centres d’intérêt séparent souvent Camerounaises et Camerounais, ils ont tous, chacun, un péché mignon du côté de Sao Paulo ou de Rio de Janeiro. Regardez encore cette histoire de Brésiliennes irrésistibles qui feraient fantasmer tous les hommes de la planète et qui énerve toutes les femmes ! Avec les séries télévisées, c’est tout le contraire : les femmes adorent. Certaines en oublient leur marmite au feu, ou leur bébé dans le bain dès que la chanson du générique démarre. D’autres ne ratent même pas la page publicitaire qui précède et entrecoupe leur série. Evidemment, cette situation a la particularité de fâcher les hommes, qui ne comprennent jamais cet engouement autour d’histoires à dormir debout, mais qui passionnent leurs compagnes jusqu’à la folie.
On n’ose pas imaginer ces jours-ci, le cas de figure où un épisode de ces séries est programmé à une heure de match de coupe du monde. Bonjour le différend frontalier au salon, avec comme enjeu majeur, le contrôle de la télécommande. En cette période de coupe du monde, les batailles risquent d’être acharnées. Car avec autant de matches intéressants, faut pas compter sur les hommes pour abandonner comme ils le font souvent. Les représailles du genre « tourne-dos » les amènent généralement à abdiquer. Mais cette fois, il y a de quoi s’occuper en cas de désaccord.
Mais qu’est-ce qui attire tant les femmes vers ces séries où les gens ont des voix de poupées ? Après avoir enquêté, on a fini par comprendre : ce sont en grande partie les coiffures. En la matière, les Brésiliennes, c’est le must en ce moment. Fini, le règne des américaines. Si vous voulez faire plaisir, offrez des mèches brésiliennes. Il paraît que ça coûte les yeux de la tête, mais que ne ferions-nous pas pour nos chéries ? Et même si vous n’y pensez pas, elles se chargeront de vous rappeler à un rythme régulier, que la collègue remporte un franc succès avec les siennes et que vous avez intérêt à soigner votre image à travers celle de votre femme.
Si on pouvait fouiller les bagages de chaque homme de retour du Brésil dans quelques jours, on verrait des choses…
