Les deux équipes, finalistes de 2010, se rencontrent vendredi pour le premier match du groupe B.
La rencontre suscite déjà toutes les convoitises, qu’il s’agisse des bookmakers ou des supporters qui ont pris d’assaut jeudi les aéroports du Brésil. Destination ? La ville de Salvador pour un alléchant Espagne-Pays-Bas en ouverture du Groupe B.
Un remake de la finale de 2010 qui avait vu le sacre de l’Espagne. Un choc d’entrée donc, pour le plus grand bonheur du public. Les Bataves ont l’occasion de prendre leur revanche après leur courte défaite (1-0) en Afrique du sud. Pour cela, Louis Van Gaal mise sur le remaniement de son équipe. Sneijder, Van Persie et Robben sont toujours là, mais derrière, tout a changé. Stekelenburg, Van der Wiel, Heitinga, Mathijsen et Van Bronckhorst ont laissé la place à des joueurs moins connus, pour ne pas dire inconnus. Van Gaal a également choisi d’abandonner le 4-3-3, qui a pourtant été longtemps la marque de fabrique des Néerlandais pour une défense à cinq. Ou plutôt à huit selon le sélectionneur qui compte également sur deux milieux défensifs, en plus du gardien. « Jouer avec trois attaquants et seulement quatre défenseurs face à l’Espagne, c’est aller au casse-pipe », a-t-il avoué en conférence de presse.
L’Espagne elle, paraît moins fringante depuis sa défaite en finale de la Coupe des confédérations en 2013 contre le Brésil (3-0). Vicente Del Bosque s’appuie toujours sur les mêmes joueurs depuis près de quatre ans : Casillas, Ramos, Piqué, Busquets, Xavi et Iniesta et le jeu espagnol, caractérisé par des passes courtes et une possession de balle à outrance, n’a pas changé. Mais pour la Roja aussi, on cherche des alternatives à l’habituel 4-3-3.
L’enjeu de cette rencontre est donc multiple : il s’agira de savoir où en est le tenant du titre, même si une défaite ne signifie rien. L’Espagne ayant perdu sa première sortie en 2010 face à la Suisse (1-0). Mais il est surtout question de batailler pour la tête de ce groupe B puisque la deuxième place pourrait être synonyme d’affrontement contre le Brésil à qui la première place semble promise dans le groupe A. Mais comme l’incertitude est la chose la mieux partagée en football, il vaut mieux ne pas s’avancer plus que ça. Et attendre le premier choc de la compétition prévue à 16h à l’Arena Fronta Nova de Salvador.
