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Dossier de la Rédaction

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Spectacle et polémique au rendez-vous

Les premiers matchs de la compétition ont offert des sensations fortes à un public qui ne demande que ça.

Du spectacle, encore du spectacle et rien que du spectacle. Voilà la promesse du Brésil à la veille du lancement de la coupe du monde 2014 et le moins qu’on puisse dire, après quatre jours de compétition, c’est que personne n’est déçu pour le moment. Pas de round d’observation. Toutes les équipes ont démarré le tournoi, le pied sur l’accélérateur. D’ailleurs, les caprices du tirage au sort avaient offert plusieurs chocs d’entrée dans les poules. Pour le plus grand bonheur du public local qui a pu apprécier la magie de son héros, Neymar Jr, lors du match d’ouverture contre la Croatie. L’affrontement dans le groupe D entre l’Italie et l’Angleterre, deux clients sérieux au titre, n’a pas non plus laissé indifférent. D’autant que tous les ingrédients pour une rencontre explosive étaient au rendez-vous : des stars, des buts et de l’engagement, malgré la chaleur suffocante de Manaus. La Squadra Azzura s’est montrée plus solide dans une rencontre qui a tenu toutes ses promesses (2-1). Mais dans ce groupe D, le Costa Rica a également créé son petit effet en venant à bout de l’Uruguay, demi-finaliste de l’édition de 2010 (3-1). Pour son quatrième mondial, ce petit pays d’Amérique centrale, considéré comme le petit poucet occupe la première place. Les bookmakers doivent s’arracher les cheveux.

Mais le moment le plus sensationnel de cette 20e coupe du monde reste certainement la lourde défaite du tenant du titre, l’Espagne, face aux Pays-Bas, dans le groupe B (5-1). Le remake de la finale sud-africaine. Personne ne s’est encore vraiment remis de ce résultat qu’on n’avait pas vu venir. Les médias eux cogitent encore sur cette « humiliation » de la Roja, au point où le sélectionneur espagnol, Vicente Del Bosque, a improvisé une conférence de presse pour défendre ses joueurs jugés trop vieux par les journaux espagnols. Les rares optimistes préfèrent toutefois penser que l’Espagne conserve toutes ses chances, elle qui avait débuté sa coupe du monde en 2010 par une défaite (1-0) contre la Suisse.

Et l’Afrique dans tout ça ? Deux des cinq représentants du continent ont fait leur entrée avec des fortunes diverses. Le Cameroun a perdu contre le Mexique dans le groupe A alors que la Côte d’Ivoire s’est offert un succès encourageant face au Japon (2-1). En tout cas, on attend aussi bien, si ce n’est mieux du Nigeria, de l’Algérie et du Ghana qui entrent en scène dans les prochaines heures.

Mais que serait une compétition de cette envergure sans son lot de polémiques ? Outre les manifestations anti-coupe du monde qui se poursuivent dans certaines villes, l’arbitrage fait déjà parler de lui. Les deux buts refusés par le Colombien Wilmar Roldan au Mexique contre les Lions indomptables vendredi font l’objet de toutes les analyses et de nombreux débats. Mais c’est surtout le Japonais Yuichi Nishimura qui est au centre de toutes les conversations depuis le match d’ouverture de jeudi dernier entre le Brésil et la Croatie. En cause, le penalty accordé à la Seleçao et plusieurs décisions jugées favorables au pays organisateur. La polémique est telle que Massimo Busacca, responsable des arbitres à la Fifa, a défendu ses collègues avant de préciser : « Ce sont des hommes. Ils peuvent faire des erreurs ». Nous voilà prévenus !

 

 

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