Les deux voisins s’affrontent une nouvelle fois ce mardi. Enjeu : la première place du groupe A.

Une pierre sur son chemin. C’est ainsi que le sélectionneur du Brésil, Luiz Felipe Scolari, considère le Mexique, son deuxième adversaire dans le groupe A. Ce 17 juin à Fortazela, la tête de cette poule va se disputer entre ces deux équipes, vainqueurs lors de la première journée. Le pays organisateur s’est difficilement défait de la Croatie en ouverture (3-1) alors que « El Tri » a remporté son duel face au Cameroun (1-0). Le gagnant sera en tout cas presque certain d’être en 1/8^e de finale. C’est dire l’importance de cette rencontre, d’autant que les deux équipes se connaissent depuis des années. La preuve, ce sera leur 38^e affrontement. Si le Brésil a l’avantage du nombre de victoires (21), le Mexique lui a pourtant toujours posé des problèmes. « C’est une équipe très dangereuse. Au cours des 20 dernières années, nous avons toujours disputé des matchs qui ressemblaient à des clasicos et ils nous ont toujours créé des difficultés », dixit Luiz Felipe Scolari. Et son homologue mexicain d’en rajouter une couche. « Le Mexique a l’habitude d’être un adversaire un peu indigeste pour le Brésil. Notre style de jeu leur pose souvent problème », affirme Miguel Herrera.

Sur le terrain ce mardi, il faudra en tout cas s’attendre à un Brésil plus relâché après un début de compétition plutôt crispé contre la Croatie. Les entrées de Hernanes et de Bernard ayant fait du bien aux coéquipiers de Thiago Silva, Scolari effectuera peut-être quelques modifications dans son 11 de départ. Hulk, malgré une douleur à la jambe depuis le stage préparatoire, pourrait être aligné. En face, Oribe Peralta, préféré à Chicharito Hernandez contre le Cameroun, devrait être reconduit d’entrée. Le système de jeu des Mexicains n’est pas non plus des plus évidents à contrer avec un 3-5-2 particulier qui peut se transformer en 5-3-2, avec une défense composée de Marquez, Moreno et Rodriguez, avec Guardado et Herrera dans les couloirs.

Cette rencontre présente en tout cas tous les ingrédients pour être explosive, d’autant que les espoirs fondés sur Neymar Jr, la star du moment au Brésil, vont grandissants. De plus, le pays organisateur a un léger avantage sur son voisin d’Amérique centrale. Le dernier duel entre les deux équipes s’était achevé sur une victoire de la Seleçao 2-0. Point non négligeable, c’était en 2013, lors de la coupe des Confédérations, répétition de la coupe du monde 2014. Autre détail de taille, le match s’était disputé à Fortazela, comme ce mardi. Si ce n’est pas une coïncidence étrange…

-          Avantage au Brésil.