La session du conseil municipal consacrée à l’exercice 2013 a eu lieu jeudi dernier.
Certains postes de recettes tels que l’impôt libératoire, la taxe d’hygiène, les droits de place dans les marchés, les droits d’occupation temporaire de la voie publique (Otvp), et autres font rentrer un peu d’argent dans les caisses de la mairie de Douala2. C’est la principale information du conseil municipal consacré à l’examen et à l’adoption du compte administratif de l’exercice 2013, auquel a été greffée la révision du compte administratif 2012. Session qui s’est tenue jeudi dernier, dans la salle Dagobert Fampou de la commune de Douala 2e. C’était en présence du premier adjoint préfectoral Patrick Adjedja, du sous-préfet Garba Bakari. Après vérification du quorum, il ressort de la présentation générale que le budget de l’exercice 2013, équilibré en recettes et en dépenses s’élève à 1.793.977.012 FCFA.
L’exercice 2012, qui a été également soumis à l’appréciation des membres du conseil, a connu un excédent des recettes sur les dépenses d’un peu plus de 75 millions. Bien qu’en nette progression, dans les recouvrements des taxes et autres poches de recettes ces deux dernières années, elles sont toujours en deçà de 60% du taux de réalisation. Cela est dû, selon le maire Denise Fampou, à la baisse de la dotation générale de fonctionnement, à la confiscation de certains marchés par des concessionnaires, à l’incivisme des contribuables. Les charges quant à elles sont restées les mêmes : la mise à disposition du paquet minimum, la journée de l’excellence, le réaménagement des points d’eau dans certaines écoles publiques etc.
Le maire a donc demandé aux conseillers, après l’adoption du compte administratif, de redoubler d’ardeur au travail pour le rayonnement déjà visible de leur commune et le bien-être des populations. Le premier adjoint préfectoral, dans son allocution, a plaidé pour plus de rigueur, car les dépenses liés au fonctionnement dépassent les ratios indiqués dans les textes. Celles liées aux personnels sont aussi supérieures à la norme. Celui-ci a promis le suivi dans l’évolution des grands projets.
