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Dossier de la Rédaction

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Lac Tchad: des pistes pour la survie

Les résultats d’un travail de recherche sur la question dévoilés jeudi dernier à l’université  de Yaoundé I.

« Le développement du lac Tchad : situation actuelle et futurs possibles ». Tel est le thème de la conférence animée, jeudi dernier, à l’université de Yaoundé I par Jacques Lemoalle et Saïbou Issa, respectivement président et membre du collège des experts de l’expertise collégiale sur le Lac Tchad. Ce sont les résultats d’un travail réalisé par l’Institut de recherche pour le développement (IRD) à la demande la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) qui ont ainsi été présentés. Devant un parterre composé de l’ambassadrice de France au Cameroun, Christine Robichon, des enseignants et des étudiants de l’université, entre autres.

On le sait déjà, la disparition du lac Tchad aurait de graves conséquences sur des millions de personnes. En effet, deux millions de personnes sont installées autour du lac, 13 autres en tirent directement profit et la CBLT compte 45 millions de personnes. Des gens qui y exercent diverses activités telles que l’agriculture et l’élevage qui rendent les eaux du lac vulnérables à la pollution (produits phytosanitaires et pétroliers qui y sont déversés). Mais, Jacques Lemoalle affirme que le lac est toujours favorable aux activités humaines et ne serait pas totalement en danger, parce que « les réserves souterraines sont mal connues et la nappe profonde peu exploitée par les populations ».

Le chercheur français propose, par ailleurs, une méthode dite des 3M pour assurer la survie du lac Tchad : mobilité des populations, multi-activités dans les exploitations alentours et multifonctionnalités dans les espaces. Selon Jacques Lemoalle, il serait bénéfique de promouvoir la transhumance et de multiplier des activités génératrices de revenus autres que l’agriculture et l’élevage, pour les riverains du lac. Cependant, il estime que le transfert des eaux inter-bassins, évoqué par la CBLT, est irréaliste, dans la mesure où ça nécessite des moyens énormes et des technologies pas très bien maîtrisées. Toutefois, il a tenu à rester prudent parce que toutes les solutions n’ont pas encore été épluchées.

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