Les épreuves de cet examen ont été lancées lundi sur l’étendue du territoire national.

Hugues Ayissi et ses camarades sont engagés dans une discussion sur la performance des joueurs lors du match de football joué la veille. De l’autre côté de la cour du lycée technique de Nsam, d’autres élèves constitués en petit groupe mangent et se promènent. C’est la pause dans ce Centre, qui abrite les épreuves du probatoire de brevet de technicien filières des  Sciences et technologies du tertiaire (Ptst). Les épreuves ont été lancées. Sur la piste de départ, 3607 candidats. Au lycée technique de Nsam, ils étaient près de 593 à affronter les épreuves. « Hormis quelques cas d’absences, nous n’avons pas enregistré d’incidents majeurs. Les candidats sont disciplinés, jusqu’ici tout va bien », se réjouit Mireille Nzeale, chef du secrétariat.

C’est le français qui a marqué l’ouverture de cet examen. Durant quatre heures, les candidats ont planché sur la déviance des jeunes. « L’épreuve était relativement simple, je maîtrise bien la langue française donc je n’ai pas eu de problème pour l’aborder », explique Anita Tchoubia, élève en classe Première Sciences économiques et sociales au Centre éducatif d’Ekoudou Bastos. La candidate compose pour la deuxième fois. Pour cette année, plus d’échec. « Nous allons poursuivre avec la géographie. Je me suis bien préparée pour affronter toutes ces épreuves. Je vais réussir ». Hugues Ayissi, élève au lycée technique de Ngoa-Ekelle est également confiant. « L’épreuve de français était facile, si les autres épreuves sont aussi abordables, je pense que je n’aurais aucun mal à décrocher mon probatoire cette année », lance-t-il. Le probatoire Ptst se poursuit demain avec l’éducation civique, l’anglais et l’espagnol. Cette phase écrite s’achève jeudi. Lundi prochain, les épreuves pratiques entrent en scène.