Pas facile de s’adapter à la vie au Brésil quand on vient d’un pays où le gouvernement est en campagne contre l’habillement indécent. On est forcément dépaysé en fréquentant les rues d’une ville côtière brésilienne. Pour le moment, on ne parle pas de Rio de Janeiro, la plus célèbre. A Vitoria où les Lions indomptables du Cameroun ont pris leurs quartiers, difficile pour les Camerounais de rester indifférents au spectacle qu’offrent les passantes. Rien à voir avec les tenues des filles de Yaoundé et Douala, que nous trouvons pourtant provocantes.

Vous pensiez avoir vu « le pire » ? Venez donc au Brésil ! Ici, la tenue légère, c’est tout une culture, entretenue par les conditions climatiques. La chaleur et le soleil obligent effectivement les gens à s’habiller en conséquence. Résultat : au Brésil, la culotte jeans est une véritable institution, un habit traditionnel. Et l’on ne parle pas de ces bermudas qui couvrent toutes les cuisses jusqu’à mi-genou.

Les culottes jeans des Brésiliennes, c’est bien plus court que çà. A peine plus  grands que les sous-vêtements, ces bouts d’étoffe ne cachent presque rien. Au contraire, les culottes livrent au soleil cuisses entières bien bronzées, et même plus, si vous voyez ce qu’on veut dire… Toutes les femmes en portent. De 3 à 60 ans. Il paraît que c’est idéal pour faire respirer le corps et profiter du soleil. Mais à l’expérience, cette tenue permet aussi de distinguer les étrangers et les Brésiliens dans les rues. Les premiers ne parviennent pas à s’empêcher de se retourner au passage d’une fille ; les seconds, eux, sont évidemment habitués. Alors si vous voyez un homme dont le regard est pris en otage par une culotte jeans et son contenu, à coup sûr, ce n’est pas un gars du pays. Ces scènes amusent beaucoup les natifs, convaincus que leur pays dispose des plus belles femmes de la planète. Après un bref tour l’autre jour à la plage de Vitoria, on peut affirmer qu’ils ne sont pas loin de la vérité. Finalement…