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Dossier de la Rédaction

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Près d’un millier d’otages en danger en RDC

Prisonniers des rebelles ougandais, ils pourraient payer les frais de l’offensive de l’armée contre ce groupe.

Ils seraient au moins 900. Des prêtres, médecins, humanitaires mais aussi des enfants, kidnappés ces dernières années par les rebelles ougandais, selon la société civile congolaise. Mais, en six mois d’offensive de l’armée contre ce groupe armé, ces otages restent introuvables. Pourtant, les Forces gouvernementales congolaises ont fortement progressé face aux insurgés, et ont repris la plupart des camps qu’ils occupent depuis plusieurs années dans le Nord-Kivu. La société civile congolaise s’inquiète. Elle redoute même que certains otages aient été tués et leurs corps jetés dans une fosse commune découverte à proximité d’un camp des Forces démocratiques alliées et armée nationale de libération de l’Ouganda  (Adf-Nalu). La société civile invite de ce fait l’armée à œuvrer, durant les combats, à la recherche des otages.

En attendant, la suite de l’offensive s’annonce compliquée pour l’armée congolaise face à ce groupe rebelle qui démontre plus de résistance que le M23. Pour le gouverneur de la province du Nord Kivu, Julien Paluku, malgré les progrès accomplis, il faudra encore six mois à un an pour venir à bout de ces rebelles ougandais. Ce d’autant plus que ces derniers tardent à  rejoindre les camps de démobilisation, comme l’ont fait les rebelles du M23 au plus fort de l’assaut conjoint armée / Monusco contre leur mouvement. Certaines sources évoquent un repli dans les monts Rwenzori ou dans la province Orientale où les ADF-Nalu s’étaient déjà réfugiés lors des opérations de 2005-2006 et en 2010, avant de revenir en force après le retrait des Forces armées de la RDC.

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