Malgé leur défaite contre le Brésil, les Vatreni ont montré qu’ils avaient de la ressource pour aller loin dans cette coupe du monde.
C’est le match de tous les dangers pour la Croatie. Celui qui va déterminer de l’avenir de l’équipe dans la compétition. « Un duel à mort. Malheur au vaincu », a déclaré le sélectionneur national, Niko Kovac, au sujet de la rencontre de ce jour face au Cameroun à l’Arena Amazonia de Manaus. Après leur défaite contre le Brésil en ouverture de la coupe du monde (3-1), les Vatreni n’ont plus d’autre choix que la victoire s’ils espèrent réitérer l’exploit de 1998. Cette année-là en France, ils avaient atteints les demi-finales pour leur première participation. Mais en 2002 et 2006, les Croates avaient été sortis dès la phase de poules.
La Croatie a en tout cas montré un visage plutôt rassurant face au pays organisateur. L’équipe est un équilibre entre jeunes espoirs et cadres. Niko Kovac a tenté de trouver le juste milieu entre rigueur tactique et aisance technique. Les clés du jeu reposent sur Luka Modric et Ivan Rakitic, qui vient de signer au Fc Barcelone. Comme on l’a vu contre le Brésil, les Vatreni disposent de l’un des milieux de terrain les plus techniques. Très à l'aise balle au pied et dotés d’une vision du jeu exceptionnelle, les joueurs sont capables de trouver la faille dans la défense adverse à n’importe quel moment. Si la charnière centrale Lovren-Corluka n’est pas des plus rassurantes, l’expérience du capitaine Darijo Srna reste utile pour la qualité de ses centres notamment.
Suspendu contre le Brésil, l’attaquant Mario Mandzukic pourrait être aligné contre le Cameroun. Luka Modric, touché au pied lors du match d’ouverture, devrait être remis après des examens approfondis. Le sentiment d’injustice qui règne dans l’équipe en raison des erreurs d’arbitrage lors de leur premier match semble être un élément galvaniseur pour le groupe qui doit faire face à un scandale depuis lundi. Des médias brésiliens diffusent en effet des photos de joueurs nus à la piscine de leur hôtel. Ce qui a suscité la colère de la Croatie qui s’est fermée à la presse, en dehors des rendez-vous obligatoires de la Fifa. Mais Niko Kovac a rassuré tout le monde : ce n’est pas cela qui déteindra sur le moral de ses joueurs contre le Cameroun.
