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Dossier de la Rédaction

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Echos du Brésil

Sans eux, beaucoup seraient perdus au Brésil. Dans les aéroports, les stades, les hôtels… ces hommes et femmes habillés en survêtement ou t-shirt bleu turquoise sont souvent d’une aide salutaire pour donner une information,

orienter un visiteur. Dévoués et courtois, ils se sont engagés pour servir dans l’organisation de la coupe du monde. La Fifa estime à plus de 12.500 le nombre de personnes inscrites à ce jour. Elles viennent de 102 pays différents. Le plus gros contingent vient de la Colombie (240 personnes), suivi de la Russie (113). Les volontaires qui parlent tous au moins anglais, se sont librement rendus disponibles pour prêter main forte aux volets compétition, suivi des cérémonies et opérations de stade.


Eto’o auto-traducteur

Une dizaine d’années en Espagne, ça laisse forcément des traces. Samuel Eto’o, le capitaine des Lions indomptables a engrangé des trophées, mais aussi une bonne maîtrise de la langue espagnole. Résultat : il a dû jouer lui-même les traducteurs de ses propres réponses l’autre jour à la conférence de presse. Aux questions des journalistes espagnols, le goleador a d’abord répondu directement à ses interlocuteurs, avant de traduire questions et réponses pour les autres journalistes qui n’y comprenaient rien. C’était à la demande courtoise de la modératrice de la conférence de presse. Mais pas de souci pour le joueur, qui l’a fait avec le même sourire et surtout la même franchise.


Les médias aux petits soins

Les alentours de l’Arena Amazonia de Manaus ont beau ne pas être prêts, les organisateurs ont toutefois mis le paquet sur la zone réservée aux médias. Comme dans toutes les villes retenues pour les matchs. Tout est en effet mis en œuvre pour que les nombreux journalistes travaillent dans les meilleures conditions. Des facilités sont ainsi offertes en termes d’ordinateurs, de wi-fi, de dépannage pour les cameramen et photographes, etc. Pour ceux qui ressentent un coup de barre, pas de panique. De confortables et moelleux coussins sont disponibles pour une petite sieste. Des bus sont commis, toutes les heures, pour transporter les pensionnaires des hôtels partenaires de la Fifa, jusqu’au stade et vice-versa. Comme il faut quand même chercher la petite bête, certains se plaignent de l’absence de gadgets pour les médias et de la nourriture, pas toujours au goût de tout le monde.


Alerte moustique

A Manaus, nous sommes en pleine forêt amazonienne, le royaume des anacondas, des piranhas mais aussi des moustiques. D’ailleurs, dès l’arrivée dans la ville, on a droit à des piqûres de bienvenue. Ce n’est donc pas un hasard si tous les guides touristiques demandent d’avoir toujours sur soi une pommade anti-moustiques qu’il vaut mieux se procurer sur place. Il paraît que les moustiques de Manaus sont bien plus résistants que leurs homologues des pays africains. Difficile de savoir si Malacur et autres traitements contre le paludisme que certains ont pris soin d’emporter seront efficaces ici aussi.


Amis à louer sur place

L’idée fait rigoler mais elle rencontre pourtant un succès fou depuis le début du Mondial. En effet, les supporters étrangers ont la possibilité de louer des Brésiliens pour leur tenir compagnie et leur servir de guide durant leurs séjours. Les prix varient entre 50 et 160 euros (entre 32 000 et 105 000 F Cfa) la demi-journée. A l’origine de cette idée, trois Brésiliens qui ont créé le site Rent a Local Friend (Alugue um amigo local) en 2010 pour les touristes. Ici, on peut choisir son « ami » sur catalogue, selon ses centres d’intérêt. Le site a connu une augmentation de plus de 200% depuis le début de la compétition. Mais attention, il s’agit juste de tenir compagnie. Ceux qui espèrent bien plus peuvent s’adresser à d’autres sites spécialisés. Et ils ne s’en privent d’ailleurs pas.


Hôtel particulier

A Manaus, où les Lions indomptables ont joué hier, les établissements d’hébergement ne sont pas aussi nombreux que dans les autres villes touristiques du Brésil. Il n’est donc pas rare que les visiteurs de passage fassent le tour sans succès. Des personnels d’hôtel, qui connaissent bien ce problème, sont alors prêts à céder tout ou partie de leur propre habitation, quitte à aller squatter chez un membre de la famille. Si vous êtes d’accord, la négociation peut commencer. Et les prétentions ne sont pas des plus abordables. Car comme on le sait, le malheur des uns fait forcément le bonheur des autres. Sauf si vous préférez aller dormir à l’aéroport…


Y.A, JRM, à Manaus


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