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Dossier de la Rédaction

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Reprise en main en Afrique du Sud

 Depuis sa réélection pour un nouveau mandat de cinq ans il y a quelques semaines, Jacob Zuma s’était quelque peu mis en retrait. Certes, il a procédé dans la foulée de sa prestation de serment à la désignation de l’équipe qui devrait l’accompagner dans sa mission, mais on attendait toujours que le numéro un sud-africain fixe le cap de son action au cours de son nouveau bail. Les observateurs les plus sévères avaient même fini par se faire une raison, arguant qu’il n’y avait rien à en attendre. Ces derniers temps, les pourfendeurs de Jacob Zuma se sont même accrochés sur sa brève hospitalisation pour justifier l’incapacité selon eux du président sud-africain à impulser une nouvelle dynamique.

Mardi, Jacob Zuma a rompu le silence. Dans un discours à la Nation au Parlement du Cap, il a décliné les axes principaux de son nouveau mandat. Il faut dire que son discours était attendu, car il était le premier depuis sa réélection. C’était surtout sa première apparition publique depuis dix jours. Jacob Zuma a donc présenté les grandes lignes de son programme. Visiblement, la priorité est accordée à l’économie. Difficile de faire autrement, ce d’autant plus qu’il  y a quelques jours, deux agences de notation ont abaissé leurs notes pour l’Afrique du Sud. Les perspectives du pays sont dès lors peu encourageantes. Mais pour le numéro un sud-africain, il n’y a pas de raisons de sombrer dans le pessimisme. Il a, en tout cas, répété plusieurs fois qu’il fallait des transformations sociales et économiques radicales. Il a, par ailleurs, indiqué que le gouvernement allait se pencher sur la possibilité d’introduire un salaire minimum, une vieille revendication des syndicats.

Le discours de Jacob Zuma n’a pas laissé les Sud-Africains indifférents. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’a pas suscité un grand enthousiasme. L’opposition, les syndicats et les analystes politiques notamment se disent déçus par le fond du discours de Jacob Zuma. Beaucoup de promesses ont été faites, mais peu de solutions sont proposées, estiment-ils globalement. Mais pas sûr que la promesse du  chef de l’Etat de créer six millions d’emplois lors des cinq prochaines années laisse le citoyen lambda insensible.  Et sur ce dernier point Jacob Zuma semble avoir fait mouche.  En tout cas, le pouvoir n’est pas vacant en Afrique du Sud !


 

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