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Dossier de la Rédaction

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Mondial 2014: inadmissible

Manifestement,  dans l’ensemble, les Lions Indomptables n’ont eu de cœur ni à la tâche, ni à l’éthique, ni à la patrie et à leurs supporters.

Une défaite humiliante, 0-4 devant la Croatie. Une déconfiture physique, collective et psychologique enrobée de frasques anti-sportives. Manifestement,  dans l’ensemble, ces Lions Indomptables-là n’ont eu de cœur ni à la tâche, ni à l’éthique, ni à la patrie et à leurs supporters. Comme un boxeur abasourdi par les coups, soumis à un rythme de jeu croate au demeurant non-forcé, les Lions étaient complètement « groggy » bien longtemps avant le coup de sifflet final de l’arbitre. Pour les supporters qui y ont cru avant le coup d’envoi, cette déculottée était tout de même la plus désagréable des surprises. Pour maints observateurs qui émettaient déjà des doutes suite aux péripéties ayant émaillé la préparation des Lions Indomptables pour ce Mondial, surtout le dernier jour avant l’envol vers le Brésil, voici tombée la conclusion inéluctable : l’élimination avant le dernier match Cameroun-Brésil qui est une question d’honneur déjà perdu. D’ailleurs, ce troisième match, quel qu’en soit le résultat, ne changera rien à la donne. Ces Lions-là ont organisé une vaste duperie au détriment de leurs compatriotes et de tous les supporters. Inadmissible !

Il y a peu à épiloguer sur la rencontre elle-même, tant les Lions Indomptables, en dessous de toute détermination et de tout engagement, ont été dominés par leur adversaire, après le mirage des premières minutes.  Pour le reste, ils ont manifestement manqué de caractère, atout indispensable à ce niveau de compétition, en plus évidemment des aspects techniques, tactiques et autres. La fabuleuse histoire des coupes du monde de football est révélatrice d’une réalité constante : aucune sélection ambitieuse ne dispute les matches sur un rythme monocorde. L’état physique et mental des joueurs conditionne  le rythme, en tenant compte bien sûr de l’adversaire. Les Lions en étaient bien éloignés devant la Croatie. Le pressentaient-ils déjà, avant la rencontre,  malgré le chorus de façade? Cela n’est pas exclu. Le capitaine, déclaré  malade, n’a pas été de la partie. Mais l’une de ses déclarations rapportée par nos envoyés spéciaux au Brésil dans notre édition d’hier est significative de son état d’esprit. « On peut, dit-il, m’attaquer personnellement. On peut dire ce qu’on veut. Je m’en fous » ! Cette déclaration se passe de commentaire. Mais le ton est donné.

Les frasques anti-sportives relèvent de cette absence de maîtrise, de sérénité voire d’une désinvolture qui n’est pas de mise à ce niveau. Qu’un joueur  rompu aux rencontres internationales en vienne à donner gratuitement un coup de boutoir à un adversaire, loin du ballon et devant l’arbitre : voilà un manque de fair-play aussitôt sanctionné par une exclusion. Que deux Lions en arrivent pratiquement à une passe d’armes entre eux, alors que le jeu consiste à affronter loyalement  l’adversaire : voilà la débâcle dans le corps et dans l’esprit. Inadmissible !

Dans ces conditions, comment ces Lions Indomptables-là  auraient-ils pu valeureusement défendre les couleurs nationales ? Si, au nom de la mobilisation nationale, de la cohésion pour le mot d’ordre « Allez les Lions », la sourdine a été plus ou moins mise sur la question, elle a rejailli avec la défaite et surtout les frasques. Avec d’autant plus d’acuité que ces Lions-là n’ont pas daigné recevoir le drapeau national des mains du chef du gouvernement qui l’a remis par défaut  à l’entraîneur. Inadmissible ! Qu’ils aient eu à  revendiquer  « leurs droits », mais de quelle manière et à quel moment ? Au demeurant, tous ces problèmes organisationnels auraient dû être réglés bien longtemps à l’avance.

L’heure du bilan de ces Lions roublards sonne déjà pour ce Mondial 2014. Trop tôt, hélas, au goût des supporters désabusés. L’heure des leçons aussi. Ceux qui vont les tirer, concrètement, devront le faire avec courage et patriotisme. Afin que l’équipe nationale, à la conquête de bons résultats immédiats jamais obtenus, ne s’empêtre plus dans les mêmes errements à répétition comme aujourd’hui au Brésil, comme en Afrique du Sud il y a quatre ans ou comme au Japon il y a douze ans.

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