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Dossier de la Rédaction

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Livre: S.O.S usine en danger

Ferdinand Ndinda Ndinda publie aux Editions Afredit « Le sorcier blanc et l’usine maudite ».

Décidément, les « sorciers blancs », on en raffole en Afrique. Et dans le livre de Ferdinand Ndinda Ndinda, ce n’est pas une équipe nationale de football qu’il vient sauver de la dérive, mais une usine qui court à la faillite. L’auteur, adepte des confrontations socio-politiques, comme ce fut déjà le cas dans son dernier livre « Deux caïmans dans un marigot » (2011), revient avec un autre phénomène social. Le monde du travail divisé en deux courants de pensées opposés mais forcés de cohabiter : des cadres occidentaux et des travailleurs de la localité de Zouameyong, à quelques kilomètres d’Ongola, la capitale. Le livre balance entre injustices criardes perpétrées d’une part, et plaintes stériles émises d’autre part.

Le héros de l’œuvre, le fameux sorcier blanc, présenté sous les traits du D.T (directeur technique) de l’usine est là pour rompre cette cacophonie, et rétablir l’ordre. On passe par la refondation, mais comment sortir la tête de l’eau quand on est entouré d’autochtones hargneux et en général incompétents ? C’est là tout le défi du héros. Dans ce livre de 267 pages publié aux Editions Afredit, l’auteur se met en retrait, mais ne se prive pas de faire des dénonciations de manière objective pour laisser le lecteur tirer ses conclusions, même s’il leur donne une portée piquante à sa fiction. Une course à la montre pour tirer l’usine du pétrin, couverte par une sombre histoire de mariage forcé qui vire au drame. C’est dans ce contexte que lutte le D.T, perdu dans une localité qu’il sait pourtant chrétienne, alphabète et en voie de développement. Cette usine en mal illustre le déclin d’une société aux pieds d’argile, semblant s’élever vers la modernité, mais cramponnée aux abysses du sous-développement moral.

Sans vouloir verser dans l’extrême, Ferdinand Ndinda Ndinda ressort, avec « Le sorcier blanc et l’usine maudite », un visage du néocolonialisme et lui donne un côté diplomatique, par l’image de ce fonctionnaire blanc, le cœur sur la main, qui s’étonne que tant de choses « barbares », comme fouetter un homme sur la place publique, se passent encore au 21e siècle. Et finalement, le « sorcier blanc » enfile le casque du sauveur, pour voler au secours de ces « pauvres » Africains aux abois. Heureusement dans cet univers rempli d’incertitudes, Biwolé, un technicien originaire de Zouameyong sort du lot par son intelligence. Le sorcier blanc et le technicien noir parviendront-ils à sauver l’usine en faillite ? La réponse au bout d’une drôle d’intrigue.          

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