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Dossier de la Rédaction

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Ebola: la cote d’alerte

Son nom, sa très forte mortalité, son absence de traitement : tout effraie dans l’Ebola. Ce virus hautement mortel et extrêmement contagieux sème actuellement la terreur en Afrique de l’Ouest, notamment en Guinée, au Libéria et en Sierra Léone. Qu’on en juge ! Le virus Ebola a fait 235 morts en deux mois en Guinée et au Libéria. Jusqu’à présent, cette maladie dont les premiers cas sont apparus dans l’actuelle République démocratique du Congo (RDC) en 1976, avait frappé les pays d’Afrique centrale comme le Gabon ou d’Afrique de l’Est comme l’Ouganda.

Les prélèvements sanguins effectués sur des patients infectés ont révélé que la forme guinéenne du virus était similaire à 97% à la souche originelle dépistée au Congo. Ce qui, en clair, signifie qu’elle n’est donc pas tout à fait identique. L’Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou tissus des sujets infectés, qu’il s’agisse d’hommes ou d’animaux, vivants ou morts.

Pour l’heure, il n’existe aucun traitement ou vaccin contre cette infection qui nécessite d’isoler les malades pour limiter la propagation du virus. Laquelle est tellement évidente en Afrique de l’Ouest que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a dû tirer la sonnette d’alarme. Certes, il n’est pas question de céder à la psychose mais il convient de rester sur le qui-vive. La propagation de cette pandémie étant favorisée par les contacts humains, les choses peuvent dégénérer très rapidement.

On sait très bien que la faiblesse de notre barrière sanitaire rend le continent beaucoup plus vulnérable qu’ailleurs. Sans forcément tomber dans une logique alarmiste, une grande campagne d’information apparaît utile voire indispensable, afin de circonscrire le mal et de le combattre efficacement au moins à titre préventif. D’où une vigilance permanente car au regard de ce qui se passe actuellement dans les pays d’Afrique de l’Ouest, il est essentiel de rester en éveil.

Car mieux vaut sans doute en faire trop aujourd’hui que de se voir reprocher demain de ne pas en avoir fait assez pour sauver des vies. Qu’on se comprenne, face à une telle pandémie, qui est très précise, tant que l’on n’a pas en mains tous les scénarios de riposte, l’on n’est pas bien préparé.           

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