La 5e édition, qui prend fin lundi, a été ouverte jeudi dernier par le ministre du Commerce.
Ils sont plus de 80 exposants, venus du Gabon, de la Guinée équatoriale, du Congo, du Tchad et, bien sûr, des quatre coins du Cameroun, pour exposer leurs productions à Kye-Ossi.
Le parc d’exposition de la ville aux trois frontières, chef-lieu de l’arrondissement du même nom, dans le département de la Vallée-du-Ntem, région du Sud, a encore tenu son rendez-vous cette année, toujours sous l’égide du Réseau des femmes actives de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Refac). Pendant quatre jours, la Foire internationale a tenu toutes ses promesses. Et le ministre du Commerce, qui a présidé la cérémonie d’ouverture le 19 juin dernier, a, une fois encore, félicité l’initiative du Refac, présentée aujourd’hui comme un réel vecteur de l’intégration socio-économique de la sous-région. Luc Magloire Mbarga Atangana, qui avait à ses côtés le gouverneur du Woleu-Ntem, au Gabon, le représentant de celui du Kye-Ntem, en Guinée équatoriale, et Jules Marcellin Ndjaga de la région du Sud-Cameroun, a souligné l’implication des gouvernements desdits pays pour que la Foire internationale de Kye-Ossi demeure cette plate-forme d’échanges qu’elle est depuis cinq éditions déjà.
« Pour mieux capitaliser cet acquis, a souligné le ministre, les femmes du Refac doivent se montrer encore plus intrépides, plus entreprenantes et plus professionnelles ». Pour cela, le gouvernement ne cessera jamais d’apporter son appui pour une organisation plus solide. Et pour consolider la crédibilité de ce rendez-vous annuel, la Commission de la CEMAC, à travers la représentante de son président, a assuré apporter tout son soutien. Ce qui a justifié les remerciements de la présidente du Refac, Danielle Nlate, pour une collaboration plus accrue des différentes parties prenantes qui constituera un important atout. Le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana a promis des retombées plus grandes, à l’instar de ce groupe électrogène offert à l’hôpital de la ville. Faisant une confidence, le Mincommerce a révélé le souhait des gouvernements de la sous-région de voir cette foire se tenir de façon cyclique dans les pays d’Afrique centrale.
