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Dossier de la Rédaction

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Boulembé, creuset de l’intégration… des réfugiés

La journée mondiale du réfugié a été célébrée le 20 juin 2014 dans cette localité, située à une cinquantaine de kilomètres de Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est. 


Pour coller à l’actualité, la communauté nationale, de concert avec les responsables des agences des Nations unies au Cameroun et le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), ont délocalisé la célébration de la journée mondiale du réfugié au Cameroun, le 20 juin 2014, dans le village de Boulembé qui abrite une forte communauté des réfugiés. C’est une bourgade de l’arrondissement de Mandjou, à une cinquantaine de kilomètres de Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est. Et c’est à l’esplanade de la chefferie de ce paisible village, situé sur le corridor Douala-Ndjaména, que les manifestations se sont déroulées. Sous la direction de Mme Akono Ngazang Rachel, secrétaire général des services du gouverneur de la région de l’Est et représentant le ministre des Relations extérieures, empêché.

En présence de la représentante résidente de l’UNHCR au Cameroun, Mme Ndeye Ndour, de la coordonnatrice du système des Nations unies au Cameroun. Dans la tribune officielle, l’ambassadeur du Congo au Cameroun, Gisèle Bouanga Kalou, et un parterre impressionnant d’invités, des humanitaires et des personnalités composées des délégués régionaux à l’Est.

A tout ce beau monde, Mme Ndeye Ndour a expliqué que le choix de Boulembé, pour abriter cette commémoration, qui se célèbre traditionnellement à Yaoundé, résulte du fait que ce village est un modèle d’intégration des réfugiés, au plan national. « Les réfugiés de Boulembé sont intégrés dans le village. Ils ne sont pas dans un site à part. Ici, il n’y a pas de différence entre un réfugié et un autochtone », s’est-elle réjouie. Avant de parler de contexte actuel, pour condamner des écarts de comportements de certains demandeurs d’asile, hébergés sur le sol camerounais.

A ce jour, le Cameroun abrite plus de 230 000 réfugiés centrafricains à l’Est et dans l’Adamaoua : plus de 110 000 sont arrivés en 2014. Et l’afflux continue. L’Est qui compte quatre sites (Gado-Badzéré, Lolo, Mbilé, Gbiti) se taille la part du lion, avec près de 200 000 réfugiés. Ces chiffres sont ceux communiqués par le Hcr qui assure leur protection aux sites appropriés dans les deux régions concernées. Les autorités camerounaises affirment que ces données ne tiennent pas compte de ceux qui ne sont pas enregistrés et qui vivent dans les communautés, les familles d’accueil et les villages frontaliers. Et la coordonnatrice du système des Nations unies, qui a lu le message du Secrétaire général de l’Onu à l’assistance, a révélé que les conflits non résolus, les pays en guerre, à travers le monde, ont provoqué le déplacement d’un nombre record de 50 millions de personnes, demandeurs d’asile. 86 % de ces déplacés vivent en Afrique où les pays en difficulté sont la Rca, le Mali, le Sud-Soudan, la Somalie, le Soudan…

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