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Dossier de la Rédaction

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Sénégal: fair-play de rigueur

Les échos qui parviennent du déroulement de la campagne électorale pour les élections locales au pays de la Teranga ne sont pas positifs. Invectives, jets de pierre et pire affrontements physiques entre militants de différents partis politiques. Les premiers jours de campagne ont même fait plusieurs dizaines de blessés. Le Sénégal n’avait pas habitué l’Afrique à pareil spectacle. Pour si peu !  En effet,  si par le passé le ton est souvent monté à l’occasion des élections présidentielles ou législatives, pour un scrutin local, le climat tendu qui prévaut laisse perplexe plus d’un observateur. D’une façon générale, l’image que renvoie sur le coup le Sénégal est aux antipodes de la tradition démocratique que l’on lui reconnaît unanimement depuis toujours.

Il semble plus que jamais urgent pour les différents états-majors de se ressaisir pour que les joutes politiques redeviennent un choc d’idées et non une foire d’empoigne. Certes les enjeux de ces élections locales sont importants. Et de nombreux candidats d’envergure, des éventuels présidentiables et des ministres, jouent leur avenir politique. Mais aucune ambition ne doit prendre le dessus sur la paix et la stabilité du pays. Du reste, de nombreux acteurs de la société civile sénégalaise et des associations de défense des droits de l’homme sont montés au créneau pour rappeler aux différents acteurs politiques et à leurs sympathisants une des règles élémentaires du jeu politique : la tolérance. Mais jusqu’ici, ces appels sont restés sans effets et la tension est toujours palpable.

Toujours est-il que s’il y a effectivement de l’électricité dans l’air en ce moment au Sénégal, le pays laisse encore apprécier la vitalité de sa démocratie. Pour ces élections locales, le jeu est ouvert. Et la multitude de candidatures enregistrées attestent que chacun peut avoir son mot à dire. On aurait même pu craindre que la coalition  Benno Bokk Yakaar qui a porté le président Macky Sall à la tête du Sénégal il y a deux ans et lui a octroyé la majorité à l’Assemble nationale, ne vicie les débats. Mais il n’en est rien. Chaque parti politique a pu s’exprimer librement. Davantage, même au sein du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (APR), la compétition est ouverte. Mais à tout ce monde qui a pu se lancer sur l’arène, il n’y  a en fin de compte qu’une seule prescription : le fair-play. C’est le Sénégal et l’Afrique qui y gagnent au change.

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