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Dossier de la Rédaction

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Le Mondial des supporters

Le succès populaire est pour le moment acquis avec des gradins toujours pleins.

Il paraît que les Brésiliens sont fâchés de recevoir la coupe du monde 2014 chez eux. Ils sont tellement en colère qu’ils remplissent les stades à chaque match. C’est de l’ironie bien sûr, quand certains pessimistes annonçaient que les Brésiliens boycotteraient ce Mondial. Mais ils prouvent depuis le début qu’ils aiment avant tout le beau jeu, malgré leurs revendications sociales. Le succès d’un évènement de cette envergure se mesure aussi à l’affluence dans les stades. Et sur ce point, le Brésil a tout juste, jusqu’à présent. Lors des matchs de la Seleçao, il est difficile de ne pas remarquer cette marée jaune dans les gradins. Et aussi dans les rues, dans les commerces, etc. Contrairement à ce qu’on a parfois vu lors des précédentes éditions de la coupe du monde, les stades sont toujours pleins, peu importe les équipes qui jouent.

Mais il n’y a pas que du jaune, vert et bleu dans les gradins. On craignait une « pénurie » de supporters étrangers en raison du fait que le séjour ici coûte par exemple deux fois plus qu’en Afrique du Sud. Mais le Brésil, qui attend 600 000 personnes d’ici la fin de la compétition, se frotte déjà les mains. Les pays qualifiés se sont organisés comme ils ont pu pour avoir le maximum de supporters sur place et leur faciliter la vie. La Fédération française de football (FFF) par exemple a créé dans chaque ville où jouent les Bleus un espace d’accueil de leurs supporters, la « Casa Bleue », s’inspirant de l’exemple de la Fédération italienne de football. La FFF proposait également des forfaits de cinq jours avec transport aérien, hébergement et une place pour un match de l’équipe de France. Elle en a vendu 2000 à raison de 2.900 euros (près d’1,9 million F) le package. 17000 billets ont été achetés en France pour le Mondial brésilien, contre 6000 en 2010 et 8000 en 2002.

L’affluence dans les stades est aussi assurée par les pays voisins du continent américain qui considèrent cette coupe du monde un peu comme la leur. Ils se déplacent donc en grand nombre pour suivre leurs équipes, et même leurs adversaires. Pour le match de l’Argentine contre la Bosnie-Herzégovine à Rio de Janeiro, l’office du tourisme brésilien a enregistré 50 000 arrivées. Et rien que pour ce match, les compatriotes de Messi ont dépensé 40 millions d’euros (plus de 26 milliards F). Les pays africains eux ont pris en charge une centaine de supporters. Quelques rares chanceux sont venus à leurs propres frais. Le Cameroun lui, n’a presque pas de supporters, dans le vrai sens du terme. Dans les tribunes, ce sont surtout les membres de la délégation qui jouent ce rôle. A Brasilia, on a aussi vu quelques membres de la communauté camerounaise locale. Et ce n’est pas la bonne volonté d’un Manitoli par exemple, la nouvelle mascotte des Lions indomptables, qui est venu au Brésil à ses propres frais, qui y changera grand-chose.

Si le spectacle est donc assuré dans les gradins avec des fans aussi extravagants les uns que les autres, en dehors, ça chauffe également entre supporters. La nuit de samedi dernier a ainsi été chaude du côté de Belo Horizonte avec des incidents entre Argentins et Brésiliens, ennemis jurés depuis des siècles. La Fifa elle a déjà les supporters allemands dans son viseur après l’incident durant le match Allemagne-Ghana, avec ce supporter nazi qui s’est retrouvé sur le terrain alors que d’autres s’illustraient dans les tribunes. Dire qu’on n’en est qu’au premier tour…


 

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