Un réseau d’élus et le Pndp d’accord pour répondre aux suites nuisibles des changements climatiques. 

Une convention de partenariat a été signée mardi à Yaoundé entre le Réseau des parlementaires panafricains sur les changements climatiques (Reppacc) et le Programme national de développement participatif (Pndp). Cyprian Awudu Mbaya, président du Reppacc, et Madeleine Nga, coordonatrice du Pndp, ont porté leurs signatures au bas d’un document qui participe d’une réponse globale à un problème porteur de germes de régression sociale et économique et même de conflits. La collaboration que va mettre en œuvre ce contrat de partenariat s’intéresse effectivement à la lutte contre les effets négatifs des changements climatiques au Cameroun.

Ainsi se met en pratique, a estimé le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Hilarion Etong, l’une des propositions de la chambre dans la riposte politique à la détérioration environnementale. En l’espèce, en effet, les deux organisations concernées sont alliées pour les deux prochaines années en vue d’apporter réciproquement un soutien aux actions qu’elles mènent. Qu’ils soient engagés dans une plantation d’arbres pour la reforestation de telle commune, l’éducation populaire des paysans ou le plaidoyer auprès d’institutions et de communautés, le Reppacc et le Pndp marcheront main dans la main pour ce faire.

Avant la première des quatre évaluations de cette alliance qui aura lieu dans six mois, le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, Pierre Hélé, était déjà satisfait du rapprochement officialisé au palais de Verre. Le gouvernement, a-t-il expliqué, parie sur la bonne information du public pour prévenir et juguler la décadence de notre environnement. La gouvernance participative qui implique toutes les couches de la société est une priorité en la matière, a-t-il ajouté.