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Dossier de la Rédaction

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Les pluies se font rares

journee-mondial-lutte-contre-desertification-2014La récente célébration de la  journée de lutte contre la désertification est intervenue dans un contexte où la saison agricole est très menacée.

Les acteurs du monde agricole de l’Extrême-Nord sont aux abois.

Depuis le début de la saison pluvieuse, la plupart des paysans n’ont encore rien mis sous la terre pour cause d’insuffisance de pluies. Les premières gouttes ressenties dès la fin du mois de mars n’auront été qu’une fausse alerte. Attendues à la fin du mois de mai et véritablement dès le début du mois de juin, les pluies se font jusqu’ici rare. Les agriculteurs ont vainement attendu depuis le début du mois de juin pour semer. Ceux qui se sont aventurés à mettre les semis sous terre ont déchanté. A l’Extrême-Nord comme dans une partie de la région du Nord, il pleut à contre-temps. Ces caprices de la météo constituent de réels soucis pour la sécurité alimentaire dans une zone à 80% agricole.

C’est dans ce contexte qu’a été célébrée jeudi dernier la  journée internationale de  lutte contre la désertification. La cérémonie y relative a été présidée au Cercle municipal de Maroua par le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded). La célébration de cette 20e  édition dans l’Extrême-Nord n’est pas un choix fortuit. Cette région, située dans la zone sahélienne, a une grande partie de ses terres menacées par une avancée fulgurante du désert. La longue saison sèche, la dégradation des terres, l’irrégularité et la rareté des pluies en sont devenues les principales caractéristiques. Pour le ministre Pierre Hele, ces contraintes naturelles qui résultent des changements climatiques réduisent la capacité de la terre à remplir sa fonction nourricière. D’où son appel à l’endroit des populations à adopter des pratiques qui contribuent à la gestion durable des terres. Contre les conséquences dramatiques des changements climatiques, le gouvernement camerounais se montre proactif. La validation du Plan national de lutte contre la désertification en 2006, l’adoption du Plan-cadre stratégique décennal en octobre 2009 et la création du Comité national de coordination chargé de la mise en œuvre de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification en 2011 en sont les principaux engagements du gouvernement visant à contrer l’avancée du désert.                                                                            

Sur le plan opérationnel, l’aménagement du bassin versant de la Bénoué avec 80 000 plants sur 80 km de berges, la relance de l’ « Opération sahel vert » pour restaurer les terres dégradées des savanes soudano-sahéliennes du Nord-Cameroun qui a vu 2 960 000 arbres plantés entre 2008 et 2013 sur 18 500 ha et la distribution de 97 750 foyers améliorés aux ménages sont autant d’efforts que le Cameroun conjugue pour faire face à la désertification, à la dégradation des terres et à la sécheresse. Le Minepded exhorte donc les populations à adopter des comportements qui cadrent avec la gestion et la préservation durable des terres.journee-mondial-lutte-contre-desertification-2014

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