Après un penalty crucial raté en 2010, l’attaquant ghanéen peut devenir le meilleur buteur africain en coupe du monde.
Ce jeudi face au Portugal à Brasilia, le capitaine des Black Stars a l’occasion de rentrer un peu plus dans l’histoire. Si Asamoah Gyan marque, il deviendra en effet le meilleur buteur africain à la coupe du monde. Un titre qui appartenait encore à Roger Milla, avec cinq réalisations, mais que le Ghanéen a égalé en marquant contre l’Allemagne lors de la deuxième journée de la poule G (2-2). Il aurait bien échangé ce record contre les trois points de la victoire mais c’est déjà une satisfaction pour lui d’inscrire son nom dans les annales de cette compétition. D’autant que Gyan a annoncé qu’il mettrait un terme à sa carrière internationale après le Mondial. L’attaquant d'Al-Aïn (Emirats arabes unis) avait inscrit quatre buts lors des deux phases finales précédentes : un en 2006 et trois en 2010. Gyan a également réussi la performance de marquer à chacune de ses trois participations au Mondial.
A 29 ans, l’attaquant a donc l’occasion de sortir par la grande porte, surtout si le Ghana réussit, comme en Afrique du sud, à se qualifier pour le second tour. Mais pour l’ancien joueur de Rennes, d’Udinese et de Sunderland notamment, il est surtout question de prendre une revanche sur le destin après leur élimination par l’Uruguay en 2010, aux portes des demi-finales. Asamoah Gyan avait l’occasion d’envoyer une équipe africaine pour la première fois dans le dernier carré mais son penalty s’et écrasé sur la barre transversale. La suite, on l’a connait avec une défaite lors des tirs au but. Recruté dans la foulée par Sunderland, il affiche un maigre bilan de 11 buts en Premier League en deux saisons. En 2012, les Blacks Cats décident de s'en séparer en le prêtant à Al-Aïn, à Abu Dhabi. Et ici, Asamoah Gyan revit. Avec 100 buts inscrits en 89 matchs, il remporte deux titres nationaux (2012 et 2013). Il espère donc en marquer d’autres encore, surtout dans cette dernière coupe du monde. Mais ce ne sera pas sur penalty. Il en a fait la promesse à sa mère décédée il y a un an : «La seule chose qu'elle m’a dite, deux semaines avant sa mort, c’est de ne plus tirer les penalties avec le Ghana ».
