Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Camair-Co: Le nouveau commandant à bord

Jean Paul Nana Sandjo installé mercredi à Douala dans ses fonctions par Robert Nkili, ministre des Transports.


« Ne m’obligez pas à revenir ici dans quelques mois pour installer quelqu’un d’autre ». Robert Nkili, ministre des Transports s’est voulu clair en installant Jean Paul Nana Sandjo, nouveau Directeur général de Camair-Co, la compagnie aérienne nationale. Celui-ci sera jugé en fonction de ses performances, face à la tâche immense et délicate qui l’attend. D’après les recommandations de Robert Nkili, le succès du nouveau Dg dépendra essentiellement de deux éléments.

D’une part, la qualité de ses relations avec sa hiérarchie gouvernementale, le Conseil d’administration et ses collaborateurs. En effet, la Camair-Co est une entreprise hiérarchisée, placée sous le contrôle d’un Conseil d’administration et la supervision de sa tutelle gouvernementale. Le Dg est certes responsable de la gestion de l’entreprise, mais il doit se conformer aux délibérations du Conseil d’administration et appliquer rigoureusement la réglementation en vigueur en matière de gestion des fonds de l’Etat et de déplacement des responsables à l’étranger notamment. Avec ses proches collaborateurs, Jean Paul Nana Sandjo devra privilégier le dialogue social. « Il faut que cessent les invectives à travers la presse », déclare le ministre des Transports.

D’autre part, le succès du nouveau Dg dépendra aussi de la qualité de mise en œuvre de son cahier de charges, afin de redresser l’entreprise. Pour cela, il faudra notamment présenter un « véritable » business plan, procéder à la révision des contrats afin de les rendre compatibles avec la trésorerie de l’entreprise, limiter l’endettement de la compagnie en évitant les dépenses inutiles, etc. Il faudra également procéder à une utilisation rationnelle de la flotte d’avions et privilégier les lignes rentables. « Evitez les vols de prestige !» Il faudra par ailleurs assurer la fidélisation des Camerounais à leur compagnie aérienne. Selon Robert Nkili, en vertu de la liberté commerciale, il est impossible d’imposer aux Camerounais de prendre les avions de la compagnie nationale. « Ce sont les chefs d’entreprises qui doivent être agressifs pour aller à la conquête de la clientèle », déclare le ministre des Transports.

La tâche est donc grande comme énoncée plus haut. Mais, « N’ayez pas peur ! », rassure Robert Nkili à l’endroit de Jean Paul Nana Sandjo. Expert des questions d’aviation, ce dernier a le profil de l’emploi et trouvera auprès de sa hiérarchie le soutien nécessaire pour accomplir sa tâche. Il ne lui reste plus qu’à prendre son envol.



Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière