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Dossier de la Rédaction

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Paul Biya veut voir plus clair dans la débâcle des Lions au Brésil

Les lions sortent la tête basseLe Premier ministre, chef du gouvernement, dispose d’un mois pour lui rendre la copie de ses investigations.

 L’image de marque du Cameroun a été ternie par ses ambassadeurs à la coupe du monde Brésil 2014. C’est le moins que l’on puisse dire au terme de la participation des Lions indomptables à cette compétition suivie en mondovision

, par près de trois milliards de téléspectateurs. L’équipe nationale, qui était à sa septième participation au Mondial a suscité beaucoup d’espoir tant au Cameroun, en Afrique qu’à travers le monde. On a pu, à l’occasion, observer une union sacrée des Camerounais de tous bords autour des Lions indomptables ; convaincus qu’ils étaient que le onze national allait effacer les tristes souvenirs d’Afrique du Sud 2010. Les pouvoirs publics, soucieux de mettre les dignes représentants de la jeunesse camerounaise dans les conditions idoines, n’ont ménagé aucun effort pour assurer une bonne préparation à Samuel Eto’o et à ses coéquipiers et payer toutes les primes revendiquées à cor et à cri. Toutes ces dispositions ont été prises dans l’optique de faire vibrer le peuple camerounais pendant la coupe du monde comme l’avait prescrit le chef de l’Etat, Paul Biya, peu après leur qualification.

Les lions sortent la tête basseEn lieu et place de la gloire, les Lions indomptables ont couvert le Cameroun et l’Afrique de honte. Trois défaites en autant de matchs, neuf buts encaissés, un seul marqué, des comportements à la limite de la barbarie, à l’instar du coup de coude injustifié d’Alexandre Song sur un footballeur croate, qui lui tournait du reste le dos. Le coup de tête inacceptable d’Assou-Ekotto à son coéquipier Moukandjo. Les animosités enregistrées en public entre hauts responsables de la délégation camerounaise… Des comportements qui illustrent à suffisance le fait que ceux qui avaient la lourde, mais non moins exaltante responsabilité de représenter le Cameroun au pays de la Samba n’étaient pas à la hauteur de la confiance placée en eux. Pouvait-il du reste en être autrement au regard des actes lourds de conséquences posés par les uns et les autres ? Il suffit pour s’en convaincre de rappeler qu’après la bonne prestation des Lions indomptables contre l’Allemagne en match amical, la sélection nationale a passé le temps en vadrouille, mettant entre parenthèses les séances d’entraînement qui auraient pu améliorer son rendement.

Comment ne pas se rappeler qu’à la veille de leur départ du Cameroun, les poulains de Volke Finke ont refusé de recevoir des mains du Premier ministre, chef du gouvernement, le drapeau national, qu’ils ont prétendu pouvoir défendre par la suite en terre brésilienne ? Comment comprendre que ces footballeurs, professionnels pour la plupart, se soient déconcentrés en passant des journées et des nuits entières à revendiquer des primes notamment celles qui auraient dû être payées au terme de la compétition ?

Face à la débâcle « programmée » au Brésil qui suscite à la fois indignation, réprobation, frustration et colère du peuple camerounais, le président de la République ne pouvait rester indifférent. Paul Biya qui a toujours été à l’écoute du peuple veut voir clair dans ce que l’opinion publique qualifie déjà d’ « affaire du Brésil ». C’est la raison pour laquelle il a prescrit mercredi, au Premier ministre, chef du gouvernement – dès le retour de la délégation camerounaise – de mener une enquête approfondie et de lui soumettre les résultats de ses investigations dans un délai d’un mois, assortis de propositions fortes en vue non seulement de la restructuration de l’équipe nationale, mais aussi de l’ensemble du football camerounais.

Il appartient désormais à Philemon Yang dont les délais de travail ne sont pas particulièrement longs, car il faut battre le fer quand il est encore chaud, de se mettre au travail, en constituant une équipe de fins limiers courageux et objectifs pour faire toute la lumière sur les errements et manquements enregistrés ici et là, avant, pendant et après la foireuse expédition camerounaise au Brésil.

Tous ceux qui annonçaient des déballages ont donc le loisir d’aller les faire dans les services du Premier ministre, chef du gouvernement. Les Camerounais attendent impatiemment les fruits de cette enquête dont ils ne doutent pas un seul instant qu’elle permettra de tirer sans complaisance les leçons de la débâcle des Lions au Brésil et de créer des conditions pour que cela ne se répète plus jamais.


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