Attribuées aux sauveteurs par la Communauté urbaine de Yaoundé l’année dernière, dans l'espace l’espace commercial ouest, elles demeurent closes.
Les murs ont perdu de leur fraîcheur. Des graffitis y ont été ajoutés par des vandales à certains endroits. Les boutiques du village des jeunes d’Etetak, sur la nouvelle route Nkolbisson, n’affichent plus leur splendeur de 2012
, année de leur livraison par la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY). Le temps s’est écoulé et l’espace commercial de 500 boutiques, un restaurant, une laverie, un poste de police et de gendarmerie, entre autres, ne grouille toujours pas de monde. A chaque passage, le site brille par son calme. Des boutiques censées accueillir les centaines de sauveteurs que l’on retrouve sur les trottoirs de la Poste centrale, Avenue Kennedy, Marché central et autres, sont toujours fermées, alors que le centre-ville est encombré. Sur les lieux ce vendredi du mois de juin 2014, difficile de recueillir la moindre information. De savoir ce qui se passe exactement. Dans les deux boutiques ouvertes sur les 500 bâties, les occupants affirment n’être que des vendeurs.
A la Communauté urbaine, une source bien informée fait savoir que ces boutiques ont commencé à être attribuées aux vendeurs en fin d’année 2012. L’opération s’est poursuivie jusqu’en 2013. Depuis lors, tous ces commerces ont des propriétaires. Et pourquoi ne sont-elles pas ouvertes ? Personne n’a la réponse sur les lieux. Cependant, assure notre interlocuteur, c’est toujours ainsi lorsque l’on construit un nouvel espace commercial. La mise en route est souvent longue et étalée sur de nombreux mois. N’allez pas croire que la CUY a abandonné le dossier. « Nous gardons un œil dessus. Nous continuons à suivre », soutient notre source. Ceci dans l’optique de savoir s’il y en a qui se sont découragés pour qu’on attribue ces boutiques à d’autres personnes, plus intéressées.
Le site, un marécage par le passé, avait été aménagé par la municipalité pour décongestionner le centre-ville dans le cadre de la lutte contre le désordre urbain. On se souvient qu’au commencement, les vendeurs à la sauvette avaient provisoirement occupé les installations de la foire de Tsinga. Ce, en attendant qu’un site définitif ne leur soit trouvé. C’est ce dernier qui leur a donc été construit à Etetak et qui tardent aujourd’hui à être occupé. Et pour qu’elles raisons, CT a rencontré le porte-parole des sauveteurs à cet effet.
