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Dossier de la Rédaction

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l’Algérie, nouveau médiateur au Nord Mali

Gouvernement et rebelles maliens vont renouer avec le dialogue dès début juillet à Alger.


Fini le blocage dans les pourparlers de sortie de crise au Nord Mali. Le gouvernement de Bamako et les rebelles maliens vont reprendre le dialogue dès le début du mois prochain dans la capitale algérienne. C’est le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui a annoncé la bonne nouvelle hier. A l’en croire, les différentes parties dans la crise au Nord Mali ont porté leur choix sur son pays pour poursuivre la médiation, celle de Ouagadougou ayant montré ses limites, comme le révélait récemment un officiel malien. Le ministre algérien a également indiqué que la ville d’Alger a été retenue pour abriter les prochaines sessions du dialogue, dans l’interview qu’il a accordée à RFI.

Ces mesures ont été prises lundi dernier à Alger, au terme des travaux de la 3e session de concertation de haut niveau sur le Mali. Y prenaient part des représentants de Bamako, mais aussi ceux des six groupes rebelles du nord du Mali : Mouvement National de Libération de l’Azawad (Mnla), Mouvement Arabe de l’Azawad (Maa), Haut conseil pour l’Unité de l’Azawad (Hcua), Coordination pour le Peuple de l’Azawad (Cpa) et Coordination des Mouvements et Fronts Patriotiques de Résistance (Cm-Fpr).

Les négociations, bloquées depuis juin 2013, achoppaient sur le lieu de déroulement des pourparlers et le médiateur. Les principaux mouvements rebelles étaient opposés à leur tenue dans une zone favorable au gouvernement malien. Bamako réclamait de son côté un dialogue sur le territoire malien. Les deux parties ont donc dû faire des concessions, puisque le processus sera parachevé «au Mali, dans la capitale ou n’importe où sur le territoire malien », précise Ramtane Lamamra. L’officiel algérien ajoute qu’une feuille de route sera élaborée dans les prochains jours en prévision de ce dialogue. Des informations confirmées par le ministre malien des affaires étrangères, de l’intégration régionale et de la coopération internationale, Abdoulaye Diop. Ce dernier a toutefois indiqué que les parties  reviendront « signer un accord au Mali » une fois que les discussions auront débuté, «  car d’autres communautés doivent être incluses dans les négociations ».

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