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Dossier de la Rédaction

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Ces coachs “suprises”

Dans l’ombre de leurs joueurs, Keshi, Sampaoli, Pekerman et Pinto ont bâti des équipes compétitives.


Stephen Keshi est un homme heureux après la qualification pour les 8es de finale de la coupe du monde. Qui ne le serait d’ailleurs pas ? Mais pour comprendre la joie du sélectionneur du Nigeria, il faut revenir sur ces deux dernières semaines difficiles qu’il vient de vivre. Après le 0-0 contre l’Iran, il a, en effet, subi une pluie de critiques de la part des supporters, et aussi des anciennes gloires nigérianes comme Jay Jay Okocha, qui le tenaient pour responsable de cet « échec ». Dans le même temps, une rumeur l’annonçait à la tête des Bafana Bafana en août prochain. La polémique est telle que la Fédération sud-africaine doit préciser que le nom du technicien nigérian fait effectivement partie de sa Short-list, mais que rien n’est encore arrêté. Imaginez donc son état d’esprit actuel. Si le Nigeria avait déjà atteint le second tour en 1994 et 1998, le sélectionneur des Super Eagles devient lui le premier entraîneur africain à passer ce stade. Et il pourrait faire encore mieux face à une équipe de France à la portée de ses joueurs, lundi prochain à Brasilia. D’ailleurs, le « sorcier noir » ne doute pas des chances des Super Eagles, lui qui a mené son équipe sur le toit de l’Afrique en 2013, avec un savant mélange de jeunes joueurs, locaux et internationaux. Face à l’Argentine, ses joueurs ont aussi montré qu’ils ont du caractère. Malgré, ou plutôt, grâce aux critiques.

S’il y en a qui ne subissent pas de commentaires négatifs pour le moment, ce sont les entraîneurs des équipes-surprises de ce Mondial. Jorge Luis Pinto, l’entraîneur colombien du Costa Rica, est en passe de devenir un héros à 61 ans. Il faut dire que personne ne misait sur les Ticos dans l’un des groupes les plus difficiles, qui plus est, devant trois anciens vainqueurs du trophée (Uruguay, Italie et Angleterre). Jorge Luis Pinto, qui a fait l’essentiel de sa carrière dans des clubs colombiens, est à la tête du Costa Rica depuis 2011. Et cette constance est pour lui, l’une des raisons du succès actuel. Et d’ajouter qu’il «aime que les joueurs soient appliqués tactiquement». Si personne n’attendait cette équipe à ce stade, la Grèce, leur futur adversaire, va se montrer plus prudent. Pas de souci, Jorge Luis Pinto a déjà la solution : « nous pouvons faire plus, nous allons courir plus, nous allons plus conserver le ballon et nous allons être encore plus concentrés ».

Une recette approuvée par Jorge Sampaoli, le coach du Chili, qui n’a « peur de rien ». Et certainement pas du Brésil qui se dresse sur son chemin vers les quarts de finale. « J’aime qu’une chose soit présentée comme impossible parce que j’aime trouver l’infime possibilité que cela arrive », précise-t-il. L’Argentin de 54 ans est en tout cas une des stars de ce Mondial, côté entraîneurs. En raison notamment de son parcours atypique. Il y a 12 ans encore, ce fan de Marcelo Bielsa, nouveau coach de l’Olympique de Marseille et ancien sélectionneur du Chili, travaillait dans une mairie. Mais pour faire comme son idole, il va devenir entraîneur. Avec l’Universidad de Chili il y a trois ans, un des clubs les plus populaires du pays, il se fait un nom. En décembre 2012, il prend les rênes d’une sélection moribonde. Et deux ans après, la voilà qualifiée pour les 1/8es de finale pour la troisième fois de son histoire.

La qualification de la Colombie a également quelque chose d’historique, puisque c’est seulement la deuxième fois, après 1990. José Pekerman, argentin également, est aux manettes. Autre point commun avec Sampaoli, celui qui était considéré comme un entraîneur « surestimé » par la presse colombienne à son arrivée en 2011, accepte une équipe totalement perdue et résignée à jouer dans l’ombre des grandes nations sud-américaines. Là encore, le coach va changer la mentalité des joueurs, leur inculquant l’esprit de la gagne. L’équipe devient plus rapide et l’attaque se fait plus dangereuse avec Falcao notamment. Aujourd’hui, tout le monde reconnaît que l’ancien sélectionneur de l’Argentine (2006) a réussi sa mission. La question est désormais de savoir si l’Uruguay pourra arrêter ces Cafeteros là samedi.

 

-Peut-être l’heure de gloire pour Keshi.

 


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