L’attaquant uruguayen écope aussi de neuf matchs de suspension avec sa sélection, ainsi que d’une amende de près de 54 millions Fcfa, pour avoir mordu un défenseur italien. Mais son pays le défend.
La Coupe du monde, c’est fini pour Luis Suarez. L’attaquant sulfureux de la Céleste a écopé de neuf matchs de suspension avec sa sélection, ainsi que d’une interdiction de 4 mois de toute activité liée au football. Il devrait donc également rater le premier tiers de la saison avec Liverpool. Il doit en plus payer une amende d’environ 82 000 euros (près de 54 millions Fcfa), pour avoir mordu à l’épaule le défenseur italien Giorgio Chiellini, lors de la 3e journée de la phase de poule. C’est le verdict de la commission de discipline de la Fédération internationale de football Association (Fifa) rendu hier. Luis Suarez n’avait pas été sanctionné par l’arbitre, mais les images éloquentes et les traces de morsure sur l’épaule du défenseur italien ont convaincu la Commission de discipline. Les antécédents de Luis Suarez ont renforcé cette décision. Depuis 2010, il a eu 34 matchs de suspension, sans carton rouge.
La décision a été notifiée récemment au joueur et à sa fédération et a immédiatement pris effet, comme l’indique le président du comité de discipline de la Fifa. Claudio Sulser a déclaré que le geste de Suarez était inadmissible sur un terrain de football, et encore moins pendant la coupe du monde où des millions de paires d’yeux sont fixées sur les vedettes de football, appelées à être des modèles de conduite.
Aux dernières nouvelles, le pays de l’attaquant de Liverpool se resserre pour défendre le mis en cause. Mercredi soir, la fédération uruguayenne de football a présenté sa défense, qui estime en gros que la vidéo de la Fifa ne permet pas d’avoir des preuves suffisantes pour étayer l’accusation et appliquer une sanction. Et plus tard, c’est le chef de l’Etat en personne qui est monté au créneau pour défendre son compatriote. « Moi, je ne l’ai vu mordre personne, mais il se donnent des coups de pieds et des coups très forts. Et ils encaissent », a déclaré le président José Mujica.
