Le Costa Rica, le Chili, la Grèce et les Etats-Unis n’étaient pas attendus au second tour. 

Le Costa Rica a pris tout le monde de court. Personne n’attendait ce petit pays d’Amérique centrale d’à peine quatre millions d’habitants à ce stade. Surtout dans un groupe où se trouvaient également l’Italie, l’Angleterre et l’Uruguay. Les Ticos ont donc terminé premiers en s’offrant le scalp des Uruguayens et des Italiens, avant de réaliser un match nul contre les Anglais. Il s’agit seulement de leur quatrième coupe du monde alors que les Costaricains avaient déjà atteint les 1/8^es de finale en 1990, leur meilleure performance jusque-là.  Le Costa Rica a tellement surpris que certains ont commencé à parler de dopage. La Fifa a, par exemple, convoqué sept joueurs avant leur dernier match du premier tout pour le contrôle anti-dopage alors que le règlement n’en exige que deux. Ce qui a fait réagir Maradona : « Sept joueurs, je n’ai jamais rien vu de tel. Ça arrive uniquement parce que certains sont embêtés par le Costa Rica et par le fait que des grosses équipes ne passent pas. Du coup, les sponsors ne paieront pas ce qu’ils ont promis ». Jorge Luis Pinto, le sélectionneur national, préfère en rire : « Ils peuvent faire 40 contrôles, ils ne trouveront aucun cas positif».

Au titre des coups de théâtre de ce premier tour, il faut également classer la performance du Chili, qualifié pour les 1/8^es de finale dans une poule avec les deux finalistes de 2010, l’Espagne et les Pays-Bas, ainsi que l’Australie. La Roja sud-américaine s’est donc offerte le luxe de terminer deuxième derrière les Bataves grâce à deux victoires, dont une éclatante face aux champions du monde espagnols, et une défaite.

La Grèce n’est pas non plus en reste car personne n’aurait parié un kopeck sur cette équipe, sortie au premier tour à chacune de ses deux précédentes participations (1994 et 2010). Cette place au second tour est déjà historique pour les Grecs qui ont obtenu leur ticket après une victoire dans les arrêts de jeu contre une Côte d’Ivoire qui partait avec les faveurs des pronostics. Comme quoi, le nul face au Japon a été salutaire et la défaite contre la Colombie sans conséquences. Techniquement, la Grèce est certainement la moins bien lotie des équipes qualifiées pour les 1/8^es de finale mais elle a su crânement saisir sa chance.

Tout comme les Américains qui étaient les moins nantis du groupe de la « mort » avec l’Allemagne, le Portugal et le Ghana. Mais comme en Afrique du sud, les Yanks ont su s’extirper de leur poule pour un quatrième 1/8^e de finale. Une victoire contre le Ghana, un nul face au Portugal et une défaite contre l’Allemagne ont suffi, grâce à une meilleure différence de buts, aux hommes de Jürgen Klinsmann.

-Il n’y a plus de petit poucet à la coupe du monde.