La première dame était présente aux côtés de son illustre époux à Malabo, dans le cadre du Sommet de l’Union africaine.
Mme Chantal Biya a rehaussé de sa présence l’éclat de la participation du chef de l’Etat aux travaux du 23e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine.
Les assises tenues les 25 et 26 juin derniers dans la capitale équato-guinéenne ont porté sur « l’année de l’agriculture et de la sécurité alimentaire. Un sujet et un terrain du reste bien connus de la première dame camerounaise. C’est donc avec beaucoup d’intérêt qu’elle a suivi, comme ses homologues du Tchad, du Congo, Rwanda, Guinée équatoriale –entre autres- les différents développements du thème sus-évoqué à l’ouverture du Sommet jeudi dernier.
La transformation de l’agriculture pour une prospérité partagée et un développement durable constitue l’un des champs d’intervention majeure de Mme Chantal Biya. Cela n’est plus à démontrer. En effet, avec son association, le Cercle des amis du Cameroun (Cerac), la première dame œuvre pour l’amélioration des conditions de travail, de production et de vie des ruraux. Notamment à travers le programme « Femmes rurales ». Celui-ci a déjà permis à de milliers d’associations de femmes, de jeunes, de personnes handicapées et vulnérables de bénéficier de dons en matériels et autres équipements agricoles. De Dibombari à Ngaoundal, en passant par Rhumsiki, Pitoa, Dang, Bakingili, Bagangté… l’ambassadrice de bonne volonté de l’Unesco s’est régulièrement manifestée depuis 1995, date de la création du Cerac.
C’est donc en milliers que des semences améliorées, boutures, porte-tout, pulvérisateurs, égreneuses, motopompes, pressoirs à huile, brouettes, houes, pioches, machettes, engrais, poussins, chevreaux, veaux, porcelets et autres petits bétails ont été distribués sur l’ensemble du territoire national. Les objectifs de la première dame sont clairs et sans ambages : aider les populations rurales à s’aménager des conditions d’existence plus décentes, voie royale pour accéder au développement. A travers ces dons, Mme Chantal Biya encourage les uns et les autres à s’investir dans l’agriculture, le petit élevage et la transformation des produits de base. Et les résultats sont visibles. « Avant, nous devions nous contenter de cultiver de toutes petites parcelles. Grâce aux dons de la première dame et à des sessions de formation organisées par le Cerac, nous avons appris à nous mettre ensemble pour travailler. Ensemble, les espaces que nous cultivons sont plus grands et notre travail est facilité par le matériel qui nous a été offert. », témoignait récemment la présidente d’une association féminine lors d’une sortie dans le Sud.
L’engagement de la première dame en faveur des ruraux au travers du Cerac est appréciable au-delà de nos frontières. Marquée par cette riche expérience, son homologue équato-guinéenne, Constancia Mangue de Obiang, avait dépêché une délégation de femmes rurales au Cameroun en mars 2001. La délégation, conduite par la ministre équato-guinéenne de la Condition féminine, avait alors visité des campagnes et villages reculés, des champs communautaires, exploitations agricoles, des associations féminines et s’en était retournée fort édifiée. Depuis, la méthode Cerac fait recette en Guinée équatoriale.
