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Dossier de la Rédaction

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Les provisions

Vous connaissez le célèbre mot de bienvenue chez nous : « Tu m’as gardé quoi ? » Eh bien, les premiers contingents de « Brésiliens » rentrés au pays, ont commencé à ouvrir leurs valises . Ou plutôt à se faire ouvrir les valises par les forces en attentes, qui entendaient bien y retrouver la livraison de leurs commandes. On a beau leur dire que les mèches brésiliennes sont plus faciles à trouver en Chine, rien à faire. Elles ont quand même attendu pour voir si le voyageur avait eu le courage de leur faire ça. C’est-à-dire de rentrer du Brésil sans mèche brésilienne.

Ainsi, beaucoup de valises ont été retournées dans tous les sens, sans qu’apparaisse la moindre touffe. On imagine les colères dans les couples, les tentatives d’explication et les malentendus. Si c'était si simple, on enverrait chaque Camerounaise au Brésil pour qu’elle essaie elle-même de trouver ce qu’elle croit si évident. Alors, si vous n’avez pas eu les mèches brésiliennes que vous attendiez, faut pas se fâcher. Il n’y a point de mauvaise volonté dans l’affaire. On a vu des bandes de Camerounais monter et descendre, de centre commercial en centre commercial, pour ne rencontrer que des sourires désolés : « Desculpe, nao temos cabelo brasileiro » (Désolé, nous n’avons pas de mèches brésiliennes).

Certains ont rapporté des spécimens de ces fameuses culottes jeans. Mais attention à créer une mode qui va nous dépasser. A Brasilia, la capitale, l’archevêque a cru bon d’interdire le port des culottes et bermuda au sein de la cathédrale. Mais allez voir comment cette mesure est foulée au pied. Le lieu de culte a le « malheur » d’être aussi un haut lieu touristique. Résultat : à la messe du dimanche, difficile de dire qui est venu prier et qui est venu s’afficher. Des filles par dizaines viennent quand même là, ignorant l’interdiction, et arborant sans gêne des bouts de vêtements qui font respirer leurs longues jambes, mais aussi leurs ventres et leurs dos. Vous savez comment celles de chez nous savent copier ce genre d’exemple. Quand ça va se répandre chez nous, il faudra demander des comptes à tous ceux qui étaient au Brésil.

Et puis, il y a ces provisions que ne verront sans doute pas les épouses. Elles sont dans les téléphones et tablettes numériques. Ce sont des photos prises avec de jolies Brésiliennes. Ces provisions-là, c’est pour épater les collègues et leur faire croire que ces filles-là ce sont des conquêtes du séjour au pays de Pelé. Des histoires ! Beaucoup de compatriotes ont supplié ces jeunes femmes dans la rue pour qu’elles acceptent de faire une ou deux photos. Et ne vous fiez pas aux sourires. Les Brésiliennes aiment les photos. C’est tout.

 

 

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