Objectif pour les 14 réunies à Eséka, se doter de plans communaux de développement efficaces.
Lundi, une centaine de représentants d’Organismes d’appui local (OAL), de quatorze communes de la région du Centre (maires, secrétaires généraux et personnels), de chefs de service de développement local auprès des préfets, etc., ont achevé la phase pratique d’un atelier sur la planification du développement, organisé par le Programme national de développement participatif (PNDP). Cette descente sur le terrain les a menés dans les communes de Makak, Dibang, Bondjock et Eséka, question de toucher du doigt les réalités locales, pour mieux comprendre les besoins réels des populations rurales, qui vont leur inspirer des plans de développement adaptés et efficaces.
Une démarche qui, selon Thomas Ongon, coordonnateur régional du PNDP pour le Centre, correspond au principal objectif des travaux qui s’achèvent le 5 juillet prochain, sous la présidence du préfet du département du Nyong et Kelle, Aboubakar Yawa : « donner aux communes et à leurs partenaires les outils nécessaires pour la mise sur pied de plans de développement en adéquation avec les besoins de populations à la base. » Certes, les quatorze communes réunies à Eséka, comme les 28 concernées dans la région du Centre et 329 au total à travers le pays, sont déjà dotées de Plan de développement communal (PDC), mais malheureusement inadaptés à la nouvelle vision d’émergence du Cameroun.
Il est donc question de muer ces documents de première génération en des plans de développement plus actuels. Pour justifier le bien fondé de cette mutation, les officiels du PNDP affirment que les PDC présentaient un certain nombre de lacunes, dont la non prise en compte des spécificités économiques locales, de l’espace urbain communal, ou l’inexistence de plans de passation de marchés et de l’étape de mobilisation de ressources, ne sont pas des moindres. En plus de combler toutes ces lacunes, les nouveaux plans communaux de développement devront intégrer des aspects nouveaux comme la prise en compte des concepts nouveaux comme les changements climatiques, ou les problèmes liés à la petite enfance ; une exigence le l’Unicef.
