Cette société civile des droits de la littérature a lancé vendredi à Yaoundé, une campagne de dépistage gratuit pour les artistes.
La cour du siège de la Société civile des droits de la littérature et des arts dramatiques (Sociladra) était noire de monde ce 27 juin. Les artistes sous leurs différentes casquettes, sont venus à grand nombre connaître chacun son statut sérologique. En marge de la 128e édition de la fête internationale du travail, célébrée sur le thème : « Travailleurs du Cameroun, ensemble contre le VIH/sida », la Sociladra a lancé une campagne de dépistage gratuit du Vih, baptisée : « La Sociladra en guerre contre le VIH/sida ». Cette campagne, soutenue par le Comité national de lutte contre le sida (CNLS), est une réponse à VCT@Work, un programme du Bureau international du travail qui a pour but d’éradiquer le sida dans le monde du travail.
D’après le directeur général de la Sociladra, Alphonse Bombogo, les artistes sont eux aussi des couches vulnérables. « Le sida n’a pas d’amis. Tout le monde est exposé. Il faut donc connaître son statut sérologique », a-t-il déclaré. L’animation de la campagne était assurée par le comédien Daniel Ndo. Dans son style, il a lancé de nombreux messages à ses confrères et même à toutes les couches sociales. « Le sida est l’un des fléaux majeurs de notre temps. Celui contre lequel chacun doit apporter sa pierre au mur qui doit nous protéger. Ce mur se construit lentement, grâce aux efforts des chercheurs, qui ont besoin de moyens, mais aussi d’une évolution des mentalités, afin que parler sida ne soit plus un tabou », fait savoir « Oncle Otsama ». C’est à ce double objectif que s’appuie la Sociladra pour lutter contre cette maladie née de l’amour. Outre les artistes affiliés, la campagne était ouverte au grand public.
