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Dossier de la Rédaction

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Irak : une option dangereuse

Alors  qu’on  croyait  le  gouvernement   irakien en bonne voie pour contrecarrer l’avancée  djihadiste,  les rebelles de l’Etat islamique en Irak et au levant (EIIL) ont rebondi, dimanche dernier,   en annonçant la  création  d’un califat islamique en Irak et en Syrie. Les  rebelles optent ainsi pour le rétablissement du califat, un régime politique disparu il y a  près d’un siècle et le changement du nom de l’organisation en  « Etat  islamique » .

  Pour les autorités  irakiennes, la nouvelle option prise  par les rebelles  est d’autant plus dangereuse que le califat devrait  s’imposer sur les régions conquises par l’EIIL  en Irak  à savoir  Mossoul, une grande partie de la province de Ninive, les secteurs des provinces de Diyala à l’est, Salaheddine,  Kirkouk et  Al –Anbar . En Syrie, l’EIIL  contrôle, en grande majorité, la province de Raqa au nord du pays, de larges portions de la province pétrolière de Deir Ezzor, frontalière de l’Irak à l’est, ainsi que certaines positions dans la province d’Alep au nord. Non  seulement l’EIIL contrôle d’importantes parties des territoires irakien et syrien ,  mais aussi  il tente d’islamiser  son  expansion  sous le prétexte que «  le califat était  le rêve de tout  musulman et le souhait de tout  djihadiste  qui n’a  aucune excuse religieuse pour ne pas soutenir cet Etat .»   

    En  même temps que la progression de l’EIIL  aggrave le conflit syrien,  elle  complique  davantage le  climat politique irakien. Malgré le recrutement   des civils  dans les rangs de l’armée  et les nombreux appels des autorités religieuses pour protéger les lieux  saints , les troupes rebelles  qui bénéficient du soutien des anciens officiers de Saddam Hussein, des groupes  salafistes  et de certaines tribus, se  trouvent désormais à une centaine de  kilomètres de  la capitale irakienne, Bagdad . Leur chef, Abou Bakr Al Bagdadi,  ne fait d’ailleurs pas mystère de la volonté du mouvement rebelle de s’emparer de la capitale  au moment où le Premier ministre irakien, Nouri  Al  Maliki,  peine pour former un gouvernement d’union  nationale. Il est clair qu’il fait faut davantage que  les conseillers militaires américains  dépêchés  auprès  du gouvernement irakien et le recrutement des civils dans l’armée pour barrer la voie aux jihadistes .  L’urgence recommande de mettre sur pied   une coalition internationale pour  vaincre  le groupe terroriste  qui est  position de s’emparer de  tout le territoire irakien  et de contrôler une partie du territoire syrien.

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