Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Les Cancers, bientôt un problème de santé publique

pr-essameDu fait du Vih/Sida, la montée du mal était au centre de la première édition du « mois de la recherche » tenue mercredi à Yaoundé.

« Si rien n’est fait, dans 10 ans, les cancers vont devenir un problème de santé publique au Cameroun, plus grave que le paludisme. Et ce, à cause de la pandémie du Vih/Sida ».

C’est en ces termes que le Pr. Jean Louis Essame Oyono, médecin chercheur, a conclu mercredi sa conférence scientifique. Une animation que le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (Minresi) se propose d’organiser désormais de façon mensuelle. Dénommées « Le mois de la recherche », ces conférences scientifiques visent entre autres à accroître la visibilité de la recherche nationale et à attirer l’attention sur la place de la recherche scientifique et le rôle qu’elle joue sur le bien-être des populations. La première conférence portait ainsi sur « La variation épidémiologique des cancers imprimés par la pandémie du Vih/Sida ». Un thème bien savant, que le Pr. Essame Oyono, par ailleurs directeur de l’Institut de recherches médicales et d’études des plantes médicinales (IMPM), a disséqué pour la compréhension générale.

D’entrée de jeu, le conférencier fait remarquer que le cancer et le Sida sont deux grands problèmes de santé dans le monde. « Imaginez alors les dégâts lorsqu’ils se rencontrent… » Le scientifique explique qu’ « il y a des cancers qui naissent et parce que vous avez une bonne immunité, ces cancers vont avorter ». A contrario, lorsque votre immunité est réduite ou défaillante, comme c’est le cas avec les malades du Sida, c’est la porte ouverte aux papillomavirus et autres herpes virus, responsables des cancers. Le Pr. Essame Oyono assure que « lorsque l’immunité est en baisse, malgré les antirétroviraux, on doit s’attendre à développer un cancer, parce qu’il y a beaucoup de virus cancérogènes en circulation, notamment dans nos pays chauds, où le climat leur est favorable ».

Le professeur a également parlé avec des chiffres : de moins de 100 cas de cancers en 2003, l’on est passé à plus de 300 cas en 2012, parmi les malades du Sida au Cameroun. « L’incidence des cancers chez eux est plus élevé également parce que beaucoup cachent leur statut jusqu’à ce qu’un signe extérieur se montre. Et c’est souvent trop tard », regrette le Pr. Essame Oyono. Il recommande donc la prévention, notamment des facteurs à risque dont le tabagisme. Mais aussi le dépistage des cancers dans toutes les populations, notamment celles avec le Vih/Sidapr-essame

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière