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Dossier de la Rédaction

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Epidémie d’Ebola, la riposte se prépare au Ghana

Les ministres de la santé de 11 pays d’Afrique de l’Ouest en réunion d’urgence depuis mercredi à Accra.

Avec 467 morts et 544 cas confirmés, l’épidémie de fièvre Ebola déclarée en janvier dernier en Guinée est déjà la plus meurtrière de l’histoire de cette maladie. Elle est pourtant loin d’être maîtrisée, et menace désormais toute l’Afrique de l’Ouest, après avoir aussi touché le  Libéria et la Sierra Leone. L’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a révélé les chiffres inquiétants mardi dernier, a convoqué une réunion des ministres de la Santé de 11 pays de la sous-région. Objectif : élaborer en deux jours une stratégie de riposte, pour notamment trouver les moyens de contrôler la dangereuse épidémie en Afrique de l’ouest. 

Découverte en 1976 dans l'actuelle République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre où elle avait alors fait 280 morts), la fièvre Ebola a déjà frappé plusieurs pays, notamment le Soudan (151 morts en 1976) ou l’Ouganda (224 morts en 2000), pour ne citer que les cas les plus graves. En avril dernier, les autorités de la Guinée annonçaient avoir maîtrisé l’épidémie. Le bilan faisait alors état de 100 morts. Le nombre des décès a, depuis cette date, été multiplié par quatre. L’OMS parle désormais d’une épidémie hors de contrôle qui continue de tuer malgré les mesures prises dans les pays. L’agence spécialisée de l’ONU pointe du doigt les croyances et rites traditionnels, qu’elle accuse de contribuer à la propagation du virus.

La fièvre Ebola est hautement contagieuse et le taux de mortalité peut atteindre jusqu'à 90 % des cas, selon l'OMS. Jusqu’à présent, il n’existe aucun traitement ni vaccin spécifique contre la maladie, qui se transmet à l'humain à partir des animaux sauvages avant de se propager ensuite d'homme à homme. Elle se manifeste par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. En attendant les conclusions, ce mardi, de la réunion ministérielle, plusieurs pays ont déjà engagé la lutte.  Au Libéria, la présidente Ellen Johnson-Sirleaf, qui a déclaré une situation d'urgence publique, a averti que quiconque cacherait un malade présumé souffrant du virus Ebola, serait puni. La Sierra Leone a interdit les rassemblements, fermé les écoles du district le plus touché du pays et débloqué  1,32 million d’euros (environ 864 millions de F) afin de combattre l’épidémie. En Côte d’ivoire, le gouvernement a, pour sa part, interdit la consommation du gibier et de la « viande de brousse » jusqu’à nouvel ordre.

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