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Dossier de la Rédaction

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On cherche de l’argent liquide pour étancher lasoif de Yaoundé

 C’est l’une des préoccupations du Comité de suivi des contrats d’affermage et de concession, réuni en session extraordinaire, jeudi à Yaoundé.

Il y a des nouvelles rassurantes, qui ont précédé la réunion extraordinaire du Comité de suivi des contrats d’affermage et de concession, tenue jeudi à l’hôtel Hilton de Yaoundé, sous la présidence du ministre de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna. Sur confirmation du directeur général de la Cameroon Water Utilities Corporation (CAMWATER), Jean William Sollo, l’on a par exemple appris que : « les 50 000 m3 de l’usine de la Mefou sont quasi disponibles (…) Le réseau qui doit permettre de distribuer l’eau de l’usine de Yato (Ndlr, 2e phase) à Douala, d’une capacité de 100 000 m3 par jour, sera disponible d’ici le mois d’octobre (…) Toujours en octobre, l’usine d’Akomnyada devra produire 40 000 m3 d’eau supplémentaires, pour l’approvisionnement de Yaoundé… »

Tout aussi excitantes qu’elles puissent être, ces annonces n’ont en rien noyé la pertinence de l’unique préoccupation inscrite à l’ordre du jour. Elle tournait autour de l’équilibre économique et financier du secteur. Hier, il a donc été question pour les membres statutaires de ce Comité, de prendre connaissance du plan d’actions proposé par la Commission technique de privatisation et de liquidations, qui au cours des derniers mois a tenu pas moins de cinq rencontres de concertation avec toutes les parties prenantes du secteur. Comme l’a rappelé le ministre de l’Eau et de l’Energie, les principes directeurs de ce plan d’actions devraient permettre : « à court terme, la levée de la condition suspensive au deuxième décaissement de l’Agence française de développement (AFD) sur l’amélioration de la déserte de Yaoundé et des villes de Bertoua, Edéa et Ngaoundéré ; et à moyen terme, des mesures visant à redonner la confiance aux bailleurs de fonds, afin de poursuivre et intensifier leurs concours au secteur de l’eau urbaine ».

Dits comme cela, les mots de Basile Atangana Kouna ne diluent pas le souci évident de financement que connaît ce secteur. Il y a quelques mois, par exemple, l’Etat a dû se porter garant des démarches pour le financement des projets auprès de l’AFD. Si, à l’issue de la réunion d’hier les parties prenantes se satisfont de la présence approbatrice des représentants de l’AFD et de la Banque mondiale aux assises, d’autres pistes de financement ont de même été examinées. Il s’agit, selon le directeur général de la Camerounaise des eaux, Brahim Ramdan, d’explorer la possibilité de mieux rentabiliser la vente de ce produit, tout en protégeant le petit et le moyen consommateurs. Plus clairement, il pourrait s’agir d’une nouvelle tarification de la consommation de l’eau, basée sur une péréquation qui distingue les ménages, les industries, les services publics, etc. Nous n’en sommes pas encore là, puisqu’il ne s’agit encore que de propositions, que le gouvernement devra examiner… 

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