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Dossier de la Rédaction

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Œuvre de salut public

Depuis quelque temps, des hommes et des femmes aux desseins inavoués tentent de faire croire à l’opinion publique tant nationale qu’internationale que la lutte contre la corruption s’est essoufflée et tendrait  même à  disparaître. Ils prennent notamment pour prétexte la libération d’anciens commis de l’Etat, à la faveur du décret présidentiel signé le 18 février dernier, à la veille de la célébration du Cinquantenaire de la Réunification.

Cette insidieuse campagne de désinformation visait à faire croire aux personnes peu averties que le président de la République a changé de cap s’agissant de la lutte contre les atteintes à la fortune publique. Il n’en est rien. La lutte contre ce fléau va se poursuivre, non seulement sans répit, mais sans faiblesse.

La première raison pour laquelle cette lutte doit  continuer est que la fortune politique est la propriété de la collectivité nationale et est par conséquent sacrée. Toute atteinte à cette fortune, même si elle concerne au premier chef des structures spécialisées : commission national anti-corruption (CONAC), Agence d’investigation financière (ANIF), contrôle supérieur de l’Etat (CONSUPE), chambre des comptes de la Cour Suprême, ne devrait laisser aucun Camerounais indifférent.  C’est ce qu’à voulu faire comprendre le président Paul Biya à ses compatriotes lorsqu’il a déclaré le 8 octobre 2011, à l’occasion de la pose de la première pierre du pont en eau profonde de Kribi : « Dites-vous bien que lorsqu’une personne vole l’Etat, ce n’est pas seulement l’Etat qu’elle vole, mais que c’est chacun d’entre nous qui est dépossédé ».

La deuxième raison qui justifie la poursuite de la protection de la fortune publique est que  le chef de l’Etat a placé son septennat en cours sous le signe des Grandes Réalisations. Avec pour implantation conséquente, l’amélioration des conditions de vie des populations qui lui est renouvelé leur confiance aussi bien en milieu urbain qu’en zone rurale. Ici et là, les infrastructures et équipements sociaux de base ont une influence et un impact considérable sur le quotidien de millions d’hommes et de femmes. Les besoins les plus pressants sont portés sur les routes, les centres de santé, les écoles, l’approvisionnement en électricité et en eau potable… Pour satisfaire ces attentes, le chef de l’Etat compte en priorité sur le Trésor public c’est la raison pour la laquelle il s’est engagé dans son discours de Kribi à Kribi à « poursuivre et à intensifier la lutte contre la corruption qui ralentit notre croissance et prive la communauté camerounaise tout entière des moyens nécessaire à un épanouissement. »

La lutte contre les atteintes à la fortune publique concerne d’autant plus les fils et filles du Cameroun qui aiment leur pays et veulent le léguer en meilleur état aux générations futures, que les efforts de redressement de l’économie et les sacrifices consentis par la communauté nationale ne sauraient porter des fruits si certains continuent à piller impunément le bien commun. Il est en effet intolérable, y compris pour la morale publique, qu’une minorité de concitoyens s’accaparent de l’essentiel des ressources qui reviennent à la collectivité. C’est une question de justice sociale, voire de justice tout  court qui interpelle tous les Camerounais.

Quant au président Paul Biya, il ne saurait baisser les bras  tant que les pilleurs de la fortune politique n’auront pas arrêté leur bave besogne. Au risque de compromettre l’aboutissement de l’œuvre salutaire de redressement économique et de relance de la croissance, voire l’assainissement de la morale publique qu’il a engagé.

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