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Dossier de la Rédaction

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Hausse des prix des carburants: la sensibilisation continue

Le sous-préfet de Yaoundé II s’est entretenu sur le sujet vendredi dernier avec les forces vives de son unité administrative.

« Nous savons que c’est une pilule amère, mais nous devons nous battre pour l’avaler, parce qu’elle va nous faire du bien ». Dixit Ousmanou Yampen, sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé II. Il s’adressait ainsi vendredi dernier à ses administrés qu’il avait conviés à une rencontre de sensibilisation. Le sous-préfet, accompagné des autorités municipales, a expliqué aux chefs traditionnels, chefs religieux, leaders d’associations, le bien-fondé de la décision du gouvernement de revoir à la hausse les prix du super, du gasoil et du gaz domestique. Mais il s’est davantage attardé sur les mesures d’accompagnement prises. Notamment le rabattement de certains impôts et taxes. Et pour l’autorité administrative, c’est sur cette question que les forces vives rencontrées doivent axer le message à transmettre au reste de la population, « pour éviter que les pêcheurs en eaux troubles se lancent dans l’intoxication qui peut conduire aux débordements ».

Pour ceux qui ont encore des doutes, le secrétaire général de la commune, Atangana Ngah Mbede a indiqué que depuis le 02 juillet dernier, les nouveaux tarifs de l’impôt libératoire, de la taxe de stationnement et de la taxe à l’essieu sont déjà applicables à Yaoundé II, même si le conseil de commune n’a pas encore siégé. « C’est une décision du gouvernement et nous nous devons de l’appliquer, quitte à régulariser plus tard », a poursuivi Palalou, 3e adjoint au maire de cette commune. Et d’indiquer que du fait que les mairies tirent l’essentiel de leurs recettes de ces impôts et taxes, cela va entraîner des pertes pour cette commune de l’ordre de 500 millions de F pour l’exercice en cours. Les autorités ont, par conséquent, invité les forces vivent à cibler davantage ceux des opérateurs économiques (sauveteurs et petits commerçants) qui rechignent généralement à s’acquitter de ce devoir, afin de pas pénaliser davantage la commune. Pour le sous-préfet, l’effort doit être consenti par tous pour que le Cameroun se développe. Et samedi, il s’est entretenu avec les transporteurs  basés dans cette unité administrative réputée la plus chaude de Yaoundé, pour continuer la sensibilisation. Notamment après que le mot d’ordre de grève lancé il y a quelques jours par les responsables de ce secteur d’activité a été levé.

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