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Dossier de la Rédaction

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Exposition: des plasticiens à la Banque mondiale

plasticiens-banque-mondialeLes œuvres de sept artistes camerounais seront exposées dans ce bâtiment pendant un an.

La représentation nationale de la Banque mondiale transformée en galerie le temps d’une exposition. 48 créations tapissent les murs et les recoins de cette institution basée au quartier Bastos à Yaoundé. Le vernissage organisé le 26 juin dernier, y a réuni le gotha du monde culturel et politique. George Binkert, directeur des opérations pour le Cameroun de la Banque mondiale a ainsi lancé la 4e édition de l’exposition « Cameroun, une vision contemporaine ». L’objectif, selon lui, est d’apporter « une modeste contribution au développement de l’art camerounais ». Les sept heureux élus (Boris Nzebo, Hervé Yamguen, Louis Epee, Ginette Daleu, Hervé Youmbi, Justine Gaga et Emile Youmbi) verront leurs œuvres exposées pendant un an. De l’imagination soliste au collectif créatif, c’est la vitrine que leur offre la Banque mondiale.

Des styles contrastés cohabitent sans s’entrechoquer, s’accommodant aux facéties les uns des autres. Hervé Yamguen plonge dans cette rivière de rêves, pourtant d’un réalisme logique. Grâce à lui, on retombe en enfance, on s’évade dans des paysages que seul lui peut extirper de son univers ingénieux. Un endroit où le monde est beau, coloré, enchanté. « L’un dans l’autre », l’une des pièces présentées par l’artiste, est une fusion entre deux personnages, deux enfants, une fille et un garçon. Quand on quitte le monde merveilleux et innocent de Hervé Yamguen, il est assez traumatisant de débarquer dans la sphère de Justine Gaga. Ses tableaux reflètent des tracés stricts, donnant l’impression d’un homme emprisonné dans une camisole de force. Quoi de mieux que ces compostions pour illustrer le travail de cette artiste passionnée par la notion de solitude, fascinée par les frontières ? L’invite à la supputation est encore plus forte dans les œuvres d’Emile Youmbi, une série de toiles baptisée « Photo de famille ». Un thème impersonnel, des personnages sans identité, mués en ombre par la disparition du visage, en somme tout ce qui rend l’être humain réel.

Ici, à chaque artiste sa vision. Louis Epee inonde les visiteurs de tons rouges, variétés éclatantes virant à l’orange sur « Red Moon Light », ou se comblant de la splendeur du blanc et de la pâleur du noir sur « Wea Nambe ». Hervé Youmbi – l’autre Hervé de l’expo – fait un saut dans le monde de la musique, en immortalisant des monuments du jazz comme Louis Armstrong, Dizzy Gillespie, Miles Davis… Le traditionnel a sa place dans cette exposition, amenée par le tissu pagne et des fibres d’obom, pour bâtir une ville sur les toiles de Ginette Daleu. Boris Nzebo, quant à lui, juxtapose tradition et modernisme avec toupet, lorsqu’il dessine des gratte-ciels sur des crânes aux tresses africaines. Surprise, au milieu de ces signatures adultes, la petite Erica, 6 ans, est un oasis de fraîcheur, avec ses tableaux bourrés de cœur et d’amour. Une exposition aux talents variés à découvrir pendant un an à la Banque mondiale.plasticiens-banque-mondiale

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