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Dossier de la Rédaction

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Le Brésil doit nous payer

Les Camerounais ont recommencé à parler mardi soir. Depuis deux semaines, on leur avait rabattu le caquet, après l’humiliante déconvenue de leur équipe nationale. Le Brésil avait donné le coup de grâce et beaucoup ont trouvé du réconfort dans cette mémorable correction infligée à leurs bourreaux mardi par les joueurs allemands. On attendait une demi-finale déguisée en finale. Mais alors, quel coup de théâtre ! Un match historique oui, mais à sens unique, au cours duquel le pays organisateur a pris l’eau de toute part, devant des supporters en larmes, hommes, femmes, enfants. On était pourtant à Belo Horizonte, une ville dont le nom seul suffisait à dessiner les espoirs d’une finale. Mais ce n’est pas la première fois qu’une cité hôte nous fait le coup. C’est bien à Natal, la « ville du soleil » que les Camerounais ont pris leur première douche, sous une pluie interminable…

Ces Brésiliens qui pleuraient, ont fait sourire les supporters des Lions indomptables. Jamais en mal de raison de vivre, les Camerounais ont alors tôt fait de revoir à la hausse leur bilan à la coupe du monde 2014. Dans la hiérarchie des équipes sévèrement battues au Mondial, la cote du Cameroun est légèrement remontée. Avec 7 buts encaissés et un seul marqué en un match mardi, la Seleçao a fait presque aussi bien que les Lions indomptables en trois rencontres. Les successifs 4-0 et 4-1 encaissés contre la Croatie et le Brésil deviennent donc anecdotiques devant la déculottée subie par le pays organisateur mardi soir.

Si ça peut consoler, tant mieux. Et c’est vrai que les Brésiliens ont fait fort. Effet de contamination peut-être. Même privés de Neymar et Thiago Silva, même bredouillant leur football comme ils le font depuis le début de la compétition, on n’imaginait pas les « auriverde » jouant carrément comme des Camerounais. Nos joueurs qui aiment tant les primes pourraient donc demander des droits d’auteur sur la copie présentée par la défense brésilienne. Fébrilité, erreur sur erreur, passes à l’adversaire, pluie de buts encaissés… un vrai plagiat de notre système défensif, qui mérite réparation. N’est-ce pas, Nicolas Nkoulou ?

 

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