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Dossier de la Rédaction

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215,39 tonnes d'emballages plastiques interdits déjà saisies

conference-mincommerce-debatDeux mois après l’entrée en vigueur de l’interdiction des emballages plastiques non-biodégradables, le ministre camerounais de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded), Pierre Hélé, a présidé une réunion d’évaluation mercredi à Yaoundé.

Le bilan affiche 215,39 tonnes d’emballages plastiques non-biodégradables d’épaisseur inférieure ou égale à 60 microns saisies et 137 procès-verbaux de constatation d’infraction (PVCI) établis sur toute l’étendue du territoire. La région du Littoral mène le peloton avec 145 tonnes saisies, suivie du Centre avec 52 tonnes saisies.  « De façon globale, c’est un travail satisfaisant dans l’ensemble parce que pour une production annuelle de 600 000 tonnes, les plastiques concernés ne représentent que 30 %. Mais, nous continuons de déplorer un regain de plastiques sur le marché », a déclaré le ministre. Selon le Minepded, cette résurgence s’explique après analyse par l’entrée frauduleuse de ce type d’emballages  provenant des pays voisins.

Pour remédier à cette contrebande, les différents acteurs et les administrations impliquées dans le processus ont émis quelques propositions pour rendre plus efficace cette interdiction. «Nous avons demandé que les efforts soient faits davantage au niveau de nos portes d’entrée avec la douane qui sera de plus en plus  interpellée pour intervenir. Il y a aussi certains producteurs locaux qui jouent toujours au malin en nous inondant de plastiques non- conformes », a poursuivi Pierre Hélé. D’ailleurs, à ces fabricants véreux, le ministre a promis des poursuites judiciaires. Le Minepded a d’ailleurs  déjà une nouvelle stratégie de traque à l’encontre de ceux qui détiennent des stocks cachés dans des magasins.

Concernant la quantité de stocks saisie, le ministre a demandé et ce, conformément à son plan d’action, de rendre inutilisables ces plastiques non-conformes afin d’éviter les cas de vol qui favoriseraient leur remise en circulation. « La première étape va consister à les perforer et ensuite, on va les remettre à des structures qui détiennent le permis environnemental afin qu’elles puissent les recycler », a-t-il ajouté. Cependant, des propositions nouvelles continuent d’être attendues par les autorités administratives et les maires qui vont prendre le relais sur le terrain sur la base de l’assainissement des villes. « Nous avons pris des dispositions pour aller de l’avant et confondre ceux qui pensent qu’on va se fatiguer et laisser faire. On ira jusqu’au bout. C’est une action qui s’inscrit dans la durée », a conclu Pierre Hélé.

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