Souvent comparé au légendaire Maradona, le capitaine argentin a l’occasion d’offrir lui aussi la coupe du monde à son pays.

La comparaison inévitable entre le prodige du football argentin des années 2000, Lionel Messi et celui des années 80, Diego Maradona, s’arrête souvent net dès qu’on évoque les exploits en sélection. Le second notamment a conduit son pays sur le toit du monde en 1986, en remportant la coupe du monde devant l’Allemagne. Et en laissant son empreinte indélébile au plan individuel. Il a même été près de répéter l’exploit quatre ans plus tard, battu en finale par la même Allemagne. Cette année, mêmes paramètres. Un numéro 10 argentin, une finale de coupe du monde, et encore l’Allemagne. Peut-être le défi de sa vie pour un Messi qui n’a jamais été aussi brillant en club qu’à l’équipe nationale. Et le joueur du FC Barcelone semble bien au fait du challenge. Diminué par des blessures successive depuis un an, il revient peu à peu à son meilleur niveau et s’est montré décisif dans les succès argentins depuis le début, notamment en marquant quatre buts. Si l’Argentine remporte la coupe du monde dimanche, le quadruple ballon d’or aura complété de fort belle manière un palmarès impressionnant. A 27 ans, il ne lui manque que ce trophée. Et ce sera un couronnement légitime pour une carrière exceptionnelle, pourtant loin d’être achevée.