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Dossier de la Rédaction

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Apothéose ce dimanche

La finale opposera deux vieilles connaissances, l’Argentine et l’Allemagne, au Maracaña de Rio.

Ceux qui avaient misé sur la présence de l’Argentine en finale de la coupe du monde 2014 doivent se frotter les mains. Parce que personne n’y croyait a priori, surtout au vu de ce que l’ Albiceleste a montré tout au long du tournoi. C’est-à-dire, pas grand-chose. Mais comme le football n’a jamais été une affaire de logique, l’Argentine défiera donc l’Allemagne dimanche au mythique stade de Maracaña pour l’épilogue d’une compétition lancée le 12 juin dernier. Les amateurs de football espèrent du spectacle entre les deux finalistes qui se rencontreront pour la troisième fois en finale de la coupe du monde ce 13 juillet 2014. Lors du Mondiale italien en 1990, date de sa dernière finale, l’Argentine avait perdu devant la République fédérale allemande avec un penalty d’Andreas Brehme (1-0). Quatre ans plus tôt, au Mexique, Maradona et ses coéquipiers avaient pris le dessus sur les Allemands dans une rencontre folle (3-2).

Si les deux équipes n’ont pas toujours emballé tout au long de la compétition, les Allemands partent toutefois favoris après la leçon infligée au Brésil en demi-finale (1-7) et leur collectif homogène. De plus, le groupe de Joachim Löw est déterminé à remporter ce titre qui leur échappe depuis le dernier, en 1990. Ce sera en tout cas la 8e finale des Allemands, pour trois titres remportés alors que le pays de Messi compte deux étoiles avant cette 5e finale. L’Argentine, qui a démontré qu’elle savait aussi défendre, n’entend pas servir de faire valoir. D’autant que Alejandro Sabella compte dans son groupe l’un de meilleurs joueurs du monde. En tout cas, Ezequiel Lavezzi, attaquant Albiceleste, le répète suffisamment depuis leur qualification : l’Argentine « n’a pas peur de l’Allemagne. Difficile de s’avancer donc sur celui qui recevra le trophée dimanche à Rio des mains de la présidente du Brésil, Dilma Rousseff. Angela Merkel, la chancelière allemande, a déjà annoncée sa présence aux côtés de son homologue brésilienne.

Petit enjeu de cette finale, savoir si une équipe européenne peut enfin s’imposer sur le sol américain. Tout le monde se demande également derrière qui vont s’aligner les Brésiliens, avec ce choix entre la peste et le choléra. D’un côté, l’ennemi qui vient d’humilier la Seleçao et de l’autre, l’adversaire héréditaire que personne ne supporte de voir en finale. Le quotidien le plus populaire de Rio, O’Dia, titrait par exemple hier à sa Une : « Le cauchemar continue ! L’Argentine bat la Hollande aux tirs au but et va en finale. Après la douleur brésilienne, la joie des rivaux ». Après leur élimination par la Mannschaft, les Brésiliens voient en effet la présence des Argentins au Maracaña comme un ultime affront. Mais ce n’est certainement pas ça qui empêchera la fête d’être belle ce dimanche à Rio de Janeiro.


 

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