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Dossier de la Rédaction

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Cimetière profané, populations fâchées

Un projet de construction de gare routière et de station service a causé l’émoi dans la ville de Nkongsamba.

Des casses ont été récemment perpétrées au cimetière municipal de Nkongsamba 3e. Des tombes éventrées, des écriteaux démolis. L’opération a choqué et ému la population. Le préfet du Moungo, Thomas Hona, après deux descentes sur le terrain, a mis sur pied une commission d’enquête. Composé de plusieurs administrations, de la Communauté urbaine de Nkongsamba – indexée dans cette affaire –, qui sera chargée de faire la lumière ce qui s’est réellement passé.

Mais dans l’immédiat, il a été décidé de la reconstitution des sépultures (plaques, écriteaux) et la mise hors service de l’engin qui a été utilisé pour raser les tombes (les pièces clés ont été enlevées par le commissaire central). Pour le préfet, ce n’est pas encore une menace à la paix sociale, bien que certaines personnes aient envisagé d’organiser une marche. Toutefois, c’est une situation suffisamment grave. Aussi, des initiatives ont été prises pour ramener la paix, au sein de la communauté musulmane notamment, première à avoir dénoncé cette situation.

Il faut dire que le 27 juin dernier, lors de la prière du vendredi à la mosquée centrale de Nkongsamba, l’imam Ousmanou est interpellé par certains fidèles. Ceux-ci font état de la destruction du cimetière municipal pour la construction d’une gare routière et d’une station-service. Le chef musulman prend quelques fidèles et se rend sur les lieux. Courroucés par le constat qu’ils font, ils alertent les autorités de la ville. Le préfet et son staff descendent immédiatement sur les lieux, découvrent aussi avec stupeur que des tombes ont été rasées.

Les premières informations parlent d’un contrat que la Communauté urbaine de Nkongsamba aurait signé avec une entreprise de la place (Bâtisseurs réunis). Et c’est donc la structure qui aurait commencé le terrassement.

Le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Nkongsamba, Basile Kollo, ne se reconnait pas dans le contrat en question. Le patron de la Cun rencontré a affirmé à CT qu’il n’est au courant de rien, qu’il ne se reconnait pas dans la casse du cimetière. Selon lui, l’affaire portait plutôt sur l’espace qui se trouve en face du cimetière. Le Dr Kollo poursuit en précisant qu’il existe un plan d’occupation des sols et dans le cadre de l’aménagement de la vieille ville, il est question de construire des gares routières en amont et aval, avec espaces commerciaux.



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