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Dossier de la Rédaction

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Centrafrique: l’hommage aux 22 morts de Bambari

Trois jours de deuil national décrétés jeudi en mémoire des victimes.

Les drapeaux sont en berne depuis jeudi en Centrafrique. Le pays est en deuil. L’on pleure les morts des récents accrochages de Bambari. 22 personnes tuées lors d’un assaut d’éléments de la Séléka contre la cathédrale de cette ville, qui abritait des milliers de réfugiés. Les faits se sont déroulés lundi dernier. La rébellion Séléka a tenté de se disculper, attribuant cette attaque à des jeunes incontrôlés. Elle a assuré être intervenue avec la MISCA et Sangaris pour arrêter cette attaque puis sécuriser l'évêché. Toujours est-il que l’assaut a provoqué un nouveau mouvement des populations, notamment des 12 000 réfugiés du site de la cathédrale, qui se sont regroupés près des camps militaires de la Misca et des forces Sangaris.

Ce massacre est survenu dans la ville qui abrite l’état-major militaire de la Séléka. D’aucuns y voient la preuve que le groupe armé est loin de maîtriser tous ses éléments. D’ailleurs, une faction dissidente du mouvement de l’ex-président Michel Djotodia a annoncé hier la création d’une coordination politique et militaire. Il s’agit des chrétiens de la Séléka qui ont rendu public un communiqué. Ils y reprochent à la communauté nationale et internationale de les «avoir abandonné» et «de ne penser qu’aux musulmans Séléka». Ces dissidents appellent aussi « à prendre des mesures conséquentes» pour la résolution efficace et durable de la crise en cours, toujours selon le communiqué.

Le deuil national décrété par la présidente de la Transition, Catherine Samba-Panza, devrait se poursuivre ce vendredi et demain samedi sur toute l’étendue du territoire centrafricain.

Par ailleurs, l’Ong Transparency international, a demandé hier l’ouverture d’enquêtes et des poursuites judiciaires contre les responsables de crimes de droit international commis en RCA en 2013 et 2014. Elle a publié un rapport à cet effet. Parmi les auteurs d’atrocités, l’Ong y cite notamment les anciens présidents François Bozizé et Michel Djotodia, les coordonnateurs anti-balaka, comme Levy Yakété, et des commandants de la Séléka, tels que Nourredine Adam ainsi que des membres et des alliés des milices anti-balaka.

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