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Dossier de la Rédaction

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Mali : un signe encourageant

L’annonce  de la reprise du dialogue inter-malien , le 16 juillet prochain à Alger par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, résout  le problème  du  nouveau cadre de ces pourparlers. Après la récente défaite  de l’armée malienne face aux troupes rebelles au nord du pays,  il n’était pas du tout évident  que des délégations du gouvernement malien  et des rebelles se  retrouvent autour  d’une table de négociations.

 A  la suite  du nouveau   cessez-le-feu  obtenu par le président de l’Union africaine, le chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz,  l’Algérie et le Burkina-Faso qui partagent respectivement 1.600 et 1.200 kilomètres de frontière avec le Mali ont  dû œuvrer  ensemble pour  convaincre  le gouvernement de Bamako et les rebelles  de  la nécessité de reprendre le dialogue .  La reprise du  dialogue inclusif constitue un signe encourageant. Elle  signifie  que  les deux parties sont  de nouveau  disposées  à instaurer un climat de confiance, entre eux, avec le soutien de la communauté internationale, pour respecter l’esprit et la lettre de l’accord  préliminaire  de Ouagadougou du 18 juin 2013 et parvenir à une sortie de crise . Cet  accord prévoyait  notamment un cessez-le-feu immédiat, un cantonnement des combattants du nord et un redéploiement  des forces de sécurité et des membres de l’administration capables d’organiser le scrutin présidentiel.  60  jours après  la présidentielle,  le nouveau chef  de l’Etat devait organiser des négociations pour définir le statut administratif des régions du nord à savoir Kidal, Tombouctou et Gao de même que  les stratégies de développement de cette partie du pays.

  Il est  clair que l’accord préliminaire de Ouagadougou n’a jamais été entièrement respecté. D’où les nombreux  dérapages qui ont parfois failli conduire à l’irréparable. La rencontre d’Alger  offre donc  une  nouvelle opportunité aux protagonistes maliens de tirer les leçons du passé, de s’entretenir directement et de  trouver des solutions efficaces pour déboucher sur un accord global qui pourrait être signé à Bamako. L’Algérie et le Burkina-Faso encouragent fortement le gouvernement de Bamako et les rebelles à œuvrer dans ce sens. C’est donc à dessein que l’annonce de la reprise du dialogue inter-malien a été  faite  avant-hier, à Ouagadougou,  par le ministre algérien des Affaires étrangères à l’issue d’une audience  accordée par le président burkinabè, Blaise  Compaoré , médiateur dans la crise malienne .

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